Arrivé en fin de contrat au RC Lens l’été dernier, Pierrick Valdivia joue désormais à Saint-Trond, en Belgique. Une expérience qui se passe moyennement.

Le milieu, arrivé blessé, a pu jouer en fin d’année civile. Puis, il a souhaité saisir une opportunité de rejoindre l’Apoel Nicosie durant l’hiver alors que la porte lui était ouverte, mais les plans du club belge ont changé entre temps à son égard. Depuis février et après un petit conflit, il ne joue plus et espère retrouver un nouveau challenge, en France ou à l’étranger.

En attendant, le joueur n’a rien oublié de son passage au RC Lens, qui ne s’est pas terminé au mieux avec un gros hématome calcifié, après 4 années durant lesquelles il aura rendu bien des services :

« Lorsque je suis arrivé, je savais dans quoi je m’embarquais. Mais j’avais un accord moral avec Gervais Martel. Il avait d’ailleurs avoué qu’il ne serait plus président. Puis, l’année d’après, il revient. Lens, ça a été Dallas pendant 4 ans. Heureusement que dans l’équipe, nous étions très soudés. Cela aurait pu partir en sucette ! L’année où nous montons, nous allons jouer à Amiens… A Bollaert, nous aurions gagné plus de matches. Après, il y a eu Mammadov, pas Mammadov. Des joueurs qui devaient rester, etc…  J’ai fait mon boulot. J’ai passé 4 années magnifiques à Lens, en exceptant ma blessure lors de la dernière saison… J’ai été un peu laissé de côté. Pas des joueurs, non. Des gens, en interne, n’ont pas eu le courage de venir vers moi. C’était petit. Mais ça ne m’étonne pas. C’est le football. J’avais une blessure. Je savais que je n’étais pas fini. Et pourtant, on s’est permis de me salir. De dire que j’avais mis un terme à ma carrière. Je n’ai pas apprécié. »

(Source : Ma Ligue 2)