Entraîneur du RC Lens, Philippe Montanier a aussi coaché Valenciennes. Il y a connu 2 bonnes saisons de Ligue 1 de 2009 à 2011.

Avant le derby de samedi au stade du Hainaut (14e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1), le technicien revient sur son passage à Valenciennes, qu’il a rejoint juste après avoir fait monté Boulogne-sur-Mer au sein de l’élite. Un moment charnière de sa carrière :

« C’est un moment important. J’y ai connu la Ligue 1 puis cela m’a permis d’aller en Liga, à la Real Sociedad. Je n’y ai que de bons souvenirs sur le plan sportif et humain. Mais je suis parti juste avant le nouveau stade. Moi, c’était plutôt Nungesser. Je connais tout de même un peu le stade du Hainaut pour y avoir joué en tant qu’entraîneur de Rennes. »

L’aspect émotionnel ne devrait toutefois pas trop jouer sur le coach lensois samedi  « A 54 ans, on a beaucoup joué contre des anciens clubs, des amis. Sur le plan de l’émotion, c’est intégré. Mais je serai très content de revoir certaines personnes, comme l’entraîneur Reginald Ray qui était mon adjoint à Boulogne-sur-Mer et pour qui j’ai beaucoup d’estime sur le plan professionnel comme humain. Il y a aussi Johann Ramaré qui a démarré avec moi en pro à l’USBCO. Ce sont toujours des gens que l’on est content de croiser même si au coup d’envoi, chacun va défendre son camp et voudra enfoncer l’autre. Cela ne change rien dans les relations humaines. J’ai déjà joué contre mon frère, ça restait mon frère mais sur le terrain, ça ne l’était pas du tout ! Il y a beaucoup d’estime mutuelle puis chacun défend sa maison. La dernière fois que je suis revenu, je n’ai pas remarqué que le public valenciennois m’en voulait. Au contraire, j’ai plutôt reçu de bons témoignages. Cela s’était bien passé là-bas, après ce sont les carrières de chacun. »

Propos recueillis par Christophe Schaad