Suspendu puis blessé mais désormais de retour, Benjamin Bourigeaud a suivi les dernières performances du RC Lens en spectateur, bien malgré lui. Avant la réception de Valenciennes samedi (27e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1), il livre son sentiment sur la situation.
Lensois.com : Benjamin Bourigeaud, le RC Lens peine à fournir de gros matches en ce moment. Comment l’expliquez-vous ?
C’est sûrement une petite baisse de régime. Je ne peux pas expliquer le ressenti sur le terrain car je n’ai pas joué, mais c’est ce que je ressens en étant un peu en dehors, même si je suis resté actif auprès des joueurs qui ont fait partie du groupe lors des derniers matches. Ce n’est pas facile de juger en n’étant pas là. Les matches sont passés, il en reste 12, c’est là que ça va se jouer.
On a l’impression que vous êtes en difficulté dès que l’adversaire vous rentre dedans physiquement, que l’équipe n’est parfois pas assez guerrière pour la Ligue 2 et plus taillée pour la philosophie de la Ligue 1. Qu’en pensez-vous ?
Je me suis aperçu que nous nous étions un peu fait bouger, mais les matches sont passés. Nous n’avons pas su engranger les points que nous aurions dû prendre. Ce sont les matches à venir qui seront les plus importants. Nous nous préparons pour accéder à la Ligue 1. Je ne vais pas dire que nous sommes prêts pour le faire car il y a un bout de chemin à parcourir encore mais nous allons tout mettre en œuvre pour ça. Sur certains matches, on a vu qu’on était un peu en dessous dans ce domaine, comme à Orléans où nous n’avons pas su répondre présents sur cet aspect.
« C’est sur le terrain que ça se passe, à nous de faire le travail »
Le derby contre Valenciennes à Bollaert, est-ce un bon contexte pour relancer la machine ?
Oui et non. Cela reste un match comme les autres. Ils sont tous à prendre avec beaucoup de sérieux. Mais c’est un derby, qui plus est à la maison. Nous devons prendre les 3 points chez nous contre Valenciennes. A l’aller cette équipe a posé beaucoup de difficultés. Nous étions à 10 presque tout le match. Elle met beaucoup d‘engagement. Il faudra y répondre.
Quels sont les rapports entre l’équipe et Bollaert actuellement et comment avez-vous ressenti l’impact de la sortie difficile à Orléans pour vos coéquipiers ?
C’est un match à aborder avec sérieux même si en ce moment, on voit que ce n’est pas la grande forme. C’est sur le terrain que ça se passe, à nous de faire le travail. J’ai su pour Orléans, après nous n’en avons pas vraiment parlé. Cela ne m’intéresse pas trop. Ce qui compte c’est le terrain, en dehors, c’est en 2e option. Je n’ai pas spécialement entendu mes coéquipiers en parler.
Propos recueillis par Christophe Schaad
