Jean-Louis Leca est un homme heureux. Le gardien de but lensois est épanoui au sein du collectif artésien qui réalise actuellement une saison probante pour un promu en Ligue 1. Toutefois, le portier corse espère bien que cette belle dynamique va continuer jusqu’à la fin de saison.

Jean-Louis Leca, le maintien désormais assuré, voyez-vous un changement de mentalité au sein du vestiaire lensois ?
Sincèrement non, il y a toujours cette envie d’amener le club le plus haut possible, de mouiller le maillot, de rendre fier nos supporters. Que nous ayons 20, 30 ou 40 points, ce groupe l’a dans le cœur et ça ne change rien. Il y a quand même une pression du maintien qui est sorti mais c’est un groupe qui est ambitieux, qui ne se réjouie pas d’avoir pris un maintien. C’est un groupe qui ne se fixe pas de limites.

Défensivement, est-ce que vous sentez serein derrière votre défense. Existe-t-il une marge de progression ?
Il y a toujours un axe de progression. On doit toujours progresser. Après, il y a beaucoup de changements Steven a beaucoup joué. Massadio a joué piston et dans l’axe. Clauss et Michelin se partagent l’axe droit Clément a joué à la place de Gradit. C’est une alchimie de tout le monde. Peu important le titulaire, on se sent tous bien. Lors des changements, celui qui entre est aussi bon que celui qui sort. Nous ne sommes pas 11, mais un collectif de 18, 19, 20. Aujourd’hui, nous sommes comme une famille.

« Je prends un plaisir fou »

Estimez-vous qu’il s’agisse de votre plus belle saison ?
Ma plus belle saison ? Non car il nous manque le fait de communier avec le public. Si demain, on produit cette saison avec Bollaert plein et une vie normale, ce serait l’apothéose. C’est la  meilleure équipe dans laquelle j’ai joué. Pendant les matches, quand je ne suis pas trop sollicité et que je vois ce que l’on produit, je prends un plaisir fou. J’ai juste à commander de derrière et ramasser les miettes. C’est une fierté et un plaisir.

Est-il plus facile d’être chassé désormais plutôt que d’affirmer que l’objectif est le maintien ?
Je n’ai pas l’impression d’être chassé ou de chasser quelque chose, il fallait juste obtenir le plus vite le maintien. Le maintien est quasiment assuré. On est à 40, il faut le plus possible d’aller chercher les 50, puis les 55 dans 2 ou 3 matches puis les 60. On regardera où nous sommes à la 38e journée sur la ligne d’arrivée. Je n’ai pas l’impression d’être chasseur et chassé. On est ambitieux, on veut gagner plus.

Propos recueillis par Mickaël Nys