Le RC Lens va tenter de repartir de l’avant à Amiens samedi (22e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1) après sa défaite 3-1 à domicile contre Nîmes (21e journée de Ligue 2). L’entraîneur lensois Alain Casanova fait le point.

Lensois.com : Alain Casanova, dans quel état d’esprit se trouvent vos joueurs avant d’aller à Amiens après la défaite face à Nîmes ?
La semaine dernière, l’implication, la qualité dans le travail étaient déjà là. Je pensais que l’équipe était vraiment prête pour faire un grand match. Je pense que cette équipe est très compétitive et très fière. Elle n’aime pas quand les choses ne se passent pas comme elle le voudrait et quand elle reste sur un échec. Il y a eu une bonne semaine de travail. Un match difficile nous attend samedi, mais je sais qu’elle mettra tout en oeuvre pour poser de gros problèmes à Amiens et essayer de prendre 3 points.

Le calendrier commence à se charger avec un 16e de finale de Coupe de France à jouer mardi à Bergerac. Le prenez-vous en compte ?
Vous allez me donner les matches et le nombre de jours à chaque fois, je vais vous répondre que cela m’importe peu. Ce qui compte, c’est Amiens. Quand nous aurons effectué ce déplacement, nous verrons où nous en serons, l’état de fatigue, le profil du match que nous aurons connu. Il sera toujours temps de prendre des décisions, de voir comment nous sommes par rapport à notre planification d’entraînement et de récupération. Nous travaillons pour que les joueurs soient bien préparés. Notre effectif est de qualité. Nous pouvons toujours regretter d’avoir un suspendu (ndlr : Djiman Koukou) et 2 joueurs à la CAN 2017 (ndlr : Karim Hafez et Adama Guira), mais c’est comme ça. Nous tenons compte de nos forces vives et du match qui arrive. Après, nous nous projetterons sur le suivant. Nous sommes obligés aussi de tenir compte du temps que nous avons. Nous nous entraînons sur des surfaces différentes et nous adaptons la charge de travail, mais les joueurs aiment quand les matches s’enchainent.

« Je ne sens pas une passion pour un derby »

Avez-vous l’impression de préparer un derby avec ce match à Amiens ?
Je ne suis pas de la région. Je ne sais pas si c’est un derby comme contre Valenciennes. Mais il y a 80 kilomètres. A Toulouse, le derby était contre Bordeaux à 220 kilomètres, alors que contre Montpellier, à 200 kilomètres, ce n’était pas un derby. C’est quelque chose qui est dépendant de ce que les supporters peuvent en penser. Depuis mon arrivée, j’ai toujours entendu que les 2 derbies existants, c’était contre Valenciennes et Lille. Amiens, je ne l’avais pas entendu. J’ai toujours pensé que ça pouvait l’être du fait de la proximité, mais je ne sens pas une passion pour un derby.

Avant le match aller, perdu 1-0 à Bollaert lors de la 4e journée de Ligue 2, vous aviez présenté Amiens comme l’une des meilleures équipes de Ligue 2…
Je le maintiens. C’est une équipe qui a le potentiel pour monter. Je veux bien qu’ils prétendent d’autres choses, mais ils ont su par leur jeu, leurs résultats, gagner de la confiance et garder la dynamique de la montée de National. Quand on est capable de mettre 3-0 à Brest, de battre Strasbourg 4-3, de faire de très bons résultats à l’extérieur, on a le potentiel pour être dans les 3 premiers. Il n’y a rien à mettre en doute là-dessus.

Propos recueillis par Christophe Schaad