Le RC Lens a battu Le Havre vendredi à Bollaert (1-0, 16e journée de Ligue 2) et va devoir enchaîner dès mardi à Laval (17e journée de Ligue 2, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports Max) avant de recevoir Wasquehal dimanche (8e tour de Coupe de France, 13h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur France 3). Alain Casanova, le coach artésien, fait le point.

Lensois.com : Alain Casanova, il sera question de confirmation mardi à Laval ?
Moi je ne demande pas de confirmer. Le match du Havre était particulier et aujourd’hui nous sommes en train de préparer une autre rencontre avec d’autres caractéristiques. Il faudra savoir bien l’aborder et la gagner. Parfois vous êtes dans une bonne dynamique et la série s’enchaine, d’autres fois, cela s’enchaine moins bien. Le match du Havre est derrière nous, il ne m’intéresse plus. Pour Laval, nous sommes encore dans une phase où nous essayons d’encore mieux le préparer, en attendant un maximum d’informations de la part des joueurs notamment sur la récupération. A partir de ces éléments nous essayerons d’aligner la meilleure équipe possible.

Il ne peut pas y avoir de certitudes ?
Le football est une perpétuelle remise en question. A partir du moment où il n’y a pas la remise en question nécessaire, tout peut arriver. Dès lors que tout le monde se prépare bien et où l’on met tout en œuvre pour réaliser un bon match, réussir un bon résultat, nous avons toutes les chances d’y arriver. Maintenant il y a un rapport de forces. Il y a tellement d’éléments qui entrent en ligne de compte avec la forme de l’adversaire, la réussite du moment, les faits de jeu… Moi je ne tiens compte que de l’état de l’équipe. Son parcours est ce qu’il est mais je ne me projette que sur le match qui vient.

« Les joueurs s’entraînent pour être prêts à jouer tous les 3 jours »

On dit souvent que le match le plus difficile d’une série de 3 physiquement et mentalement est le 3e. Qu’en pensez-vous ?
Je pourrais vous donner des exemples et des contre-exemples. Il n’y a pas de tendance. Les organismes ont besoin d’un certain temps pour récupérer mais nous sommes placés au même niveau que Laval mardi et nous n’allons pas tenir compte du prochain match. Les joueurs s’entraînent et se préparent pour être prêts à jouer tous les 3 ou 4 jours s’il le faut. Je n’ai aucun doute là-dessus.

Comment trouvez-vous votre groupe à ce niveau ?
Après chaque match il y a cette réflexion qui est importante. Nous essayons d’avoir des procédures pour bien connaitre l’état des joueurs au quotidien et savoir sur un plan physique, mental où en est le joueur. Il est très important de savoir dans quel état se trouve chaque joueur, après c’est très fluctuent, après 48 heures ou 72 heures de récupération. Quand il y a des matches rapprochés, chaque jour attend son lot de nouveautés, il faut attendre le dernier moment pour se donner les meilleures chances.

Propos recueillis par Christophe Schaad