Cheick Doucouré n’a que 21 ans mais il est aussi l’un des plus anciens du club. Dans le groupe professionnel du RC Lens depuis l’été 2018, le milieu semble avoir encore franchi un cap cette saison, progressant en même temps que l’équipe. Il évoque son évolution.

Lensois.com : Cheick Doucouré, cela fait maintenant 4 ans que vous êtes au RC Lens, vous êtes jeune, mais faites figure d’anciens en terme d’années de présence au club ! Comment vivez-vous les arrivées de nouveaux joueurs au fil des années ?
C’est un grand plaisir pour moi d’accueillir des joueurs ici. Je suis simple, facile à vivre et je rigole avec tout le monde. C’est bien pour les nouveaux et leur permet de bien s’intégrer !

Vous avez l’air d’avoir pris une autre dimension…
C’est important de jouer un rôle dans l’équipe. C’était un rêve pour moi de grandir dans ce club. Je continue de grandir, c’est bien pour ma progression. Je pense que je m’affirme beaucoup. Avant j’étais plutôt calme, quelqu’un qui ne parlait pas. En début de saison, j’ai beaucoup discuté avec le coach qui m’a demandé de m’affirmer et je pense avoir beaucoup progressé sur ce point. J’ai pris beaucoup d’expérience en jouant à ce poste, il y a aussi Yannick Cahuzac qui me parle beaucoup pour me corriger sur mes petites erreurs, j’essaye de prendre auprès de tout le monde pour progresser.

« C’est mon rôle de gérer les équilibres »

Cela signifie participer plus à la communication sur le terrain, parler plus dans le vestiaire ?
Sur le terrain, il s’agit de replacer mes coéquipiers. Après 4 années ici, je suis en mesure de comprendre beaucoup de choses, il y a aussi un rôle avec les jeunes qui arrivent, il faut pouvoir les mettre sur le chemin. Je pense avoir progressé là-dessus. Après, il y a beaucoup de cadres dans le vestiaire, je leur laisse ce rôle de beaucoup parler, mais sur le terrain, c’est important pour moi de le faire.

Comment se met en place votre entente avec Seko Fofana dans l’entrejeu ?

On est proche. Je ne le connaissais pas à son arrivée. J’ai un peu grandi en Côte d’Ivoire et j’ai su qu’il était ivoirien, cela a facilité les relations avec lui dès le départ. Sur le terrain, on a beaucoup communiqué au début. Cela se passe bien aujourd’hui et j’espère que ça va continuer. J’avais déjà connu un rôle similaire sur le terrain avec Guillaume Gillet et cela s’était bien passé. Seko est quelqu’un qui percute beaucoup, il faut quelqu’un qui gère les équilibres derrière, c’est mon rôle aujourd’hui et je pense bien le faire.

Propos recueillis par Christophe Schaad