En 1990, l’Algérie remporte la Coupe d’Afrique des Nations. Les Fennecs comptent dans leur rang l’ancien-attaquant du RC Lens, Cherif Oudjani.
En finale, l’ex-Lensois inscrit l’unique but de la rencontre, un moment assez incroyable pour l’attaquant : « En somme, c’est une action de but assez classique. Ça démarre avec notre défenseur central, Abdelhakim Serrar, qui sert au milieu Moussa Saïb. Là, je décroche, il me voit et me donne le ballon, à une vingtaine de mètres du but adverse. J’effectue un contrôle orienté et me met dans le sens du but. Instinctivement, je marque d’une frappe enroulée, du droit, à mi-hauteur. Moi qui avais plutôt l’habitude de marquer des buts de surface, je venais de changer de registre. […] C’est la plus grande émotion de ma carrière. Je suis fier parce que la veille, sans que je le sache, mon père (Ahmed) s’était déplacé pour venir m’encourager avant ce match. Il a été une figure de l’équipe du FLN mais aussi un joueur important de l’histoire du RC Lens. »
(Source : France Football)
Grand attaquant lensois Cherif, pas une star mais un mec sérieux et appliqué. Mon grand père était abonné en panoramique et on était toujours assis à côté d’un autre papi algérien aussi. Un jour, ils parlent du fiston sur la pelouse, j’ai compris que c’était Ahmed. Et mon grand père m’a alors raconté son histoire. Une belle famille de lensois.