Arrivé au RC Lens à la fin du mois d’août en provenance d’Ujpest, Souleymane Diarra a vite fait valoir sa tonicité dans l’entrejeu. Son envie a électrisé le milieu lensois.

Son entraîneur Eric Sikora apprécie cet apport de la part d’un joueur qui ne manque pas d’atouts dans plusieurs domaines. Il commente :

« Il ne se pose pas de question. Il a du ballon, il défend en avançant, il est capable de gratter des ballons, de faire des transversales et il ne doute pas. C’est pour ça qu’on l’a pris, pour apporter du peps au milieu. »

Problème, le joueur a pu disputer seulement 3 rencontres ayant été expulsé lors de ses 2 premières apparitions. Eric Sikora compte sur lui pour tendre vers des progrès qu’il a déjà pu entrevoir lors de la réception du Gazélec Ajaccio (2-0, 10e journée de Ligue 2) :

« Il y a peut-être un excès d’engagement, mais il y a  aussi cette volonté de récupérer les ballons. A  nous de travailler avec lui pour qu’il évite d’aller dans les contacts et les duels inutiles, ce qu’il a fait contre le Gazélec Ajaccio. Il faut qu’il progresse dans ce domaine. On l’a pris pour jouer, pas pour faire un mach sur 4 ou 5, mais c’est un footeux, il vit pour le foot et ça pour un coach, c’est top. » Souleymane Diarra, un personnage qui peut paraitre d’ailleurs assez renfermé, que le coach lensois apprend à découvrir : « Il est réservé, timide. Je lui ai dit qu’il ne souriait jamais. Il m’a dit que lui, à l’entraînement il était là pour s’entraîner et gagner. Après en dehors il y arrive, mais il faut forcer ! »

Propos recueillis par Christophe Schaad