Cheick Doucouré suspendu pour 2 rencontres, le match de ce dimanche à Bollaert contre Lorient (4e journée de Ligue 1, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Vidéo) pourrait être l’occasion de voir Yannick Cahuzac réapparaitre dans le onze de départ. Bien que poussé sur le banc par la concurrence de Cheick Doucouré et Seko Fofana, le capitaine n’a rien perdu de son aura au sein du groupe.

Cette semaine, Franck Haise soulignait l’importance du joueur, qui a démontré la saison dernière qu’il avait encore des jambes, à 36 ans : « Yannick, c’est un homme central depuis 2 saisons. Il a été central pour la montée et pour le maintien. C’est sa dernière année de contrat mais je ne suis pas sûr que ce soit la dernière de joueur. Ça reste le capitaine. Cela veut tout dire. J’ai appris à le connaitre et au-delà du joueur, c’est d‘abord l’homme qui est remarquable. » Même son de cloche de la part de Jonathan Gradit : « C’est quelqu’un qui place toujours le collectif avant sa propre personne. Avec Jean-Louis (Leca), ils ont apporté énormément au club à leur arrivée. Il nous apporte un plus, c’est notre capitaine, quelqu’un qui est toujours là pour nous recadrer quand on déborde à l’entraînement. Il joue un peu moins mais le connaissant, c’est un compétiteur et il va tout faire pour emmerder les 2 petits phénomènes qui sont devant lui. Sa carrière parle pour lui, c’est un exemple. » A 36 ans et à un an de la fin de son contrat, l’intéressé, interrogé par L’Equipe, savoure sa situation : « J’essaye de profiter comme au premier jour. C’est un plaisir d’évoluer dans ce groupe. Je suis plus près de la fin que du début mais cela ne me préoccupe pas du tout. » Toujours capable de répondre présent au plus haut niveau, se voit-il étirer sa carrière comme a pu le faire Vitorino Hilton, qui n’a mis fin à sa carrière que cet été, à 43 ans ? Il répond au quotidien : « Je ne me projette pas. Déjà, je n’occupe pas le même poste. Mais j’ai encore les jambes et la tête. J’ai la chance de profiter de ma passion devant un public phénoménal (…) Je sais aussi que ma famille est derrière moi. Je ne ferai pas l’année de trop. J’arrêterai quand le physique dira stop. J’aimerais devenir entraîneur. »