Le RC Lens va tenter de confirmer sa victoire à Nîmes (0-1, 20e journée de Ligue 2) sur le terrain de Brest ce vendredi (22e journée de Ligue 2, 20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports Max). Les pieds sur terre, le milieu Abdelrafik Gérard espère que l’embellie va se poursuivre.

Lensois.com : Abdelrafik Gérard, malgré la déception de ne pas avoir joué, le report de RC Lens-Sochaux ne peut-il pas être salutaire dans un programme chargé ?
Oui car nous devions beaucoup enchainer les matches, la fatigue allait se faire ressentir. Si ça n’avait pas été sur ce match, cela aurait peut-être été plus tard dans le mois ou dans la suite de la saison. Cela nous permet de récupérer un peu. C’est peut-être mieux.

Arrivez-vous à bien travailler en ce moment à l’entraînement, malgré l’accumulation des matches ?
On peut mettre des choses en place. Il y a beaucoup de récupération mais on peut travailler tactiquement sans forcément solliciter le physique des joueurs. Nous nous sommes adaptés, le staff technique fait bien les choses pour que cela se passe bien.

Vous pouvez compter sur un effectif pléthorique…
C’est une bonne chose. Avec le froid et les matches qui s’enchainent, il y a un risque de blessure. Avoir un effectif bien garni, pour que ça puisse tourner, c’est positif.

« Une meilleure ambiance de travail »

Vous allez à Brest vendredi alors que le match aller (2-4, 4e journée de Ligue 2) qui fut le dernier d’Alain Casanova après un envahissement de terrain est peut-être votre moment le plus difficile du début de saison. N’est-ce pas l’occasion de montrer vos progrès ?
Pas forcément, nous ne sommes pas dans cette optique là. Nous voulons juste avancer, que ce soit Brest ou une autre équipe, nous prenons les matches comme ils viennent et nous essayons de faire du mieux possible. Nous sommes mieux. Il y a une meilleure ambiance de travail et il n’y a plus cette pression qu’il y avait lorsque nous étions dans la zone rouge. Ça annonce du positif pour la suite.

Le début de saison vous parait-il digéré par le groupe ?
Je pense que nous sommes passés à autre chose mais que nous n’avons pas oublié non plus d’où nous sommes sortis. Ce n’est pas une crainte, mais quelque chose que nous sentons. On ne se dit pas que c’est derrière nous comme si c’était fini. On essaye jute de regarder vers l’avant en se disant que le plus dur est passé. En tout cas, nous l’espérons.

Si vous enchainez les bons matches, autour de vous cela va parler de la montée. Cela ne risque-t-il pas d’ajouter une pression supplémentaire ?
Nous sommes loin de là dans nos têtes, même s’il y a toujours ce petit espoir. Il y a encore des garçons de la saison dernière qui ont plus de recul par rapport à ces situations. Nous essaierons donc de prendre ça avec plus de recul s’il devait se passer quelque chose. Dans la pression, il faut un équilibre. Il ne faut pas trop en avoir sans qu’elle soit pour autant insuffisante. Il faut de l’adrénaline, sans que cela nous plombe.

Propos recueillis par Christophe Schaad