Vendredi, à Orléans (20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports Max), Philippe Montanier prendra place sur le banc du RC Lens pour la première fois dans le cadre d’un match officiel, à l’occasion de la première journée de Ligue 2. Une échéance qu’il aborde avec sérénité.

Lensois.com : Philippe Montanier, quels enseignements retirez-vous du dernier match de préparation perdu 1-0 à Bollaert samedi contre Saint-Etienne ?
Nous en retenons la solidité et cet état d’esprit qu’a eu l’équipe, avec le désir de travailler ensemble, de bien défendre. Le regret, c’est que nous aurions dû être un peu plus performants offensivement, notamment dans les choix. Nous avons les plus grosses occasions mais Stéphane Ruffier a réalisé 2 ou 3 arrêts déterminants. Offensivement, nous devons donc nous améliorer dans les choix, mais nous y avons travaillé cette semaine.

Une excitation particulière monte-t-elle à l’approche du premier match officiel ?
Pas spécialement. Le match de Saint-Etienne nous a vraiment mis dans une configuration de compétition. Tout le monde a hâte de commencer le championnat, mais sans être dans l’excès. On se prépare depuis 6 semaines pour ce match, c’est programmé, nous avançons dans la préparation pour être prêts. L’implication a de toute façon toujours été bonne.

« Jouer tous les matches pour essayer de les gagner »

Et en tant que nouvel entraîneur, dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
L’était d’esprit est habituel. Cela fait 16 années que j’entraine, ce n’est pas nouveau de préparer un premier match, même avec un nouveau club. On est surtout concentré sur ce que l’on doit faire pour bien préparer l’équipe et lui donner un maximum d’outils pour qu’elle soit performante sur le match. Nous sommes plus axés là-dessus que sur les éventuelles conséquences ou sur l’environnement par rapport à un premier match dans un nouveau club. Quand on démarre, c’est toujours l’inconnu, on espère le meilleur, on s’y prépare, mais on sait qu’il y aura des hauts et des bas. C’est ce qui fait le charme du football.

Avec quelles ambitions vous rendez-vous à Orléans ?
Nous allons jouer tous les matches pour essayer de les gagner. On sait que c’est une course durant laquelle chaque point est précieux. Nous y allons pour gagner puis l’on verra ce que l’on pourra faire en fonction des faits de jeu et de match. Pour le départ, il n’y a pas de règle. On dit qu’il vaut mieux bien démarrer, c’est vrai, mais bien finir, c’est mieux aussi. Nous sommes partis pour un marathon, on va faire le premier kilomètre et si on est bien, c’est appréciable, mais il y en a 37 derrière. La saison est tellement longue, c’est mi ou fin avril qu’il faudra être bien placé.

Propos recueillis par Christophe Schaad