Etonnant promu, le RC Lens va tenter d’accrocher l’Europe sur les 2 dernières journées de Ligue 1. Les Sang et Or doivent d’abord faire une performance dimanche sur le terrain d’une équipe de Bordeaux qui joue pour sa survie (37e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Multisports). Steven Fortes livre son regard sur la situation du Racing, qui pourrait s’assurer une place au minimum en Europa League dès ce week-end en l’emportant en Gironde et à condition que Rennes perde à Monaco.

Lensois.com : Steven Fortes, avez-vous l’impression de préparer 2 finales, à Bordeaux et contre Monaco ?
Ce sont forcément 2 finales quand on a encore quelque chose à jouer, mais on ne pense pas encore à Monaco. On est concentré sur Bordeaux. On sort de 2 défaites, on aura à cœur de bien finir cette belle saison. Le derby, si on ne parle pas du penalty, je ne pense pas que Lille nous surclasse. Après un fait de jeu nous amène à jouer à 10 contre 11 au bout d’une demi-heure et contre une équipe comme ça c’est compliqué. On retient surtout cette première demi-heure. Le derby, on l’a digéré, même si le score fait mal.

Vous vous retrouvez proche de ramener le RC Lens en Europe. C’était un scénario inattendu en début de saison…
Oui je ne pense pas que beaucoup de monde aurait mis une pièce sur nous en début de saison pour cette place. On y est, on va tenter d’aller la chercher jusqu’au bout en commençant par le match à Bordeaux. On veut aller chercher les points là-bas avant même de penser au résultat que Rennes pourrait faire à Monaco. On ne veut pas calculer ce qu’il peut se passer autour. En tant que joueur et compétiteur, avoir l’occasion de jouer l’Europe est un objectif. Tout le monde s’arracher jusqu’à la fin pour aller jouer ces rencontres de prestige.

« On ne se pose pas 1 000 questions »

Comment aborder ce match face à une équipe en quête de maintien ?
Les clés, c’est juste d’être concentré et de produire notre jeu habituel. On sort de 2 défaites contre 2 équipes qui jouent le titre. Ce n’est pas pour autant qu’on se pose 1 000 questions, même par rapport à la qualification européenne. On y va sereins, sans se fier au fait que Bordeaux soit malade. Ça peut être un match piège mais les clés, ce sont la concentration et faire ce que l’on sait faire. Depuis le début de saison, le coach a ses idées et que ce soit contre les premiers ou les derniers, ce sont toujours ces mêmes idées de défendre en avançant. Des fois le coach s’adapte un peu à l’adversaire mais dans les grandes lignes, ça reste nos idées et on se concentre sur nous sans se focaliser sur l’adversaire.

Sentez le groupe en forme au moment du money time ?
Cette semaine, on sentait que le groupe vivait bien. Les séances sont toujours aussi intenses. La cohérence du groupe et cette intensité, c’est ça qui nous a permis d’être à cette place aujourd’hui. Puis ce n’est pas parce qu’on sort 2 défaites qu’on est abattus. On est sereins et on y va conquérants.

Propos recueillis par Christophe Schaad