A guichets fermés pour la 13e fois de suite ce samedi soir à l’occasion de la réception de Montpellier, le stade Bollaert du RC Lens affiche depuis le début de la saison une affluence moyenne de 37 208 spectateurs. L’affluence moyenne record du RC Lens est pourtant de 39 520 spectateurs en 2000-2001, preuve si besoin qu’avoir un peu plus de places ne serait pas de trop.

Alors que la capacité du stade, d’environ 41 000 spectateurs, a été réduite suite aux travaux pour l’Euro 2016, le RC Lens espère s’en rapprocher. Cette saison, le placement debout est autorisé en bas de la Delacourt et de la Trannin même si les sièges sont toujours présents. Avec une expérimentation réussie, le RC Lens espère pouvoir à terme obtenir les autorisations pour accroitre la capacité de ses tribunes et atteindre ainsi la barre des 40 000 personnes selon L’Equipe. Mais ce n’est pas tout.

Bollaert et son accessibilité au plus grand nombre, un chantier d’importance pour le club.

Le RC Lens, qui a récemment mis en place avec Tadao des navettes gratuites pour accéder au stade les soirs de match ce qui doit contribuer à désengorger la circulation, n’espère pas seulement élargir le public de Bollaert en voyant un jour sa capacité augmenter. Il travaille aussi pour faire venir un plus jeune public, via les familles notamment. Du changement est déjà observé. Arnaud Pouille confie ainsi au quotidien qu’il y a 5 ans, alors que le club était en Ligue 2, l’âge moyen était « supérieur à 40 ans », contre 37,7 aujourd’hui.  Le directeur général commente : « Avec les collectivités, on a mené des opérations pour aller chercher des jeunes, qui font partie de notre ADN, favoriser le renouvellement des générations. » Le club travaille par ailleurs toujours au rachat du stade ainsi que sur le principe d’un actionnariat populaire. D’autre part, le stade Bollaert est concerné par les efforts demandés concernant la sobriété énergétique avec une baisse de l’utilisation des éclairages. Dans un autre articlé dédié au sujet dans L’Equipe, le RC Lens précise ainsi : « Depuis le début de la saison, nous sommes au-delà des 10% préconisés par le plan, nous avons diminué son utilisation de 50%. Etant donné que nous avons un bail emphytéotique de cent ans pour la gestion de notre stade, nous payons nos factures, nous avons donc tout intérêt à les diminuer. »