Après un nul 1-1 à Troyes, le RC Lens a pu se ressourcer à l’occasion de la trêve internationale, avant de recevoir Bourg-en-Bresse vendredi (6e journée de Ligue 2, 20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports Max). Une belle occasion de faire oublier la défaite 1-0 sur laquelle reste le Racing à Bollaert contre Amiens (4e journée de Ligue 2). Le gardien Nicolas Douchez sent le collectif artésien, pour l’heure à une décevante 13e place, capable de rebondir et d’atteindre son objectif de montée.
Lensois.com : Nicolas Douchez, êtes-vous satisfait du début de saison du RC Lens ?
Non. Nous avons un retard sur les objectifs fixés en termes de points. Nous avons alterné le bon et le moins bon. Nous avons su faire de bonnes choses mais sans être réguliers, en faisant cela sur la durée. Sur chaque match, il y a eu ces bonnes choses, mais hormis à Nîmes ou ce fut un match plein, nous ne sommes pas parvenus à maintenir ce degré d’exigence que nous souhaitons atteindre.
A l’image de votre dernier match à Troyes, non ?
C’est exactement ça. En première période je nous sentais sereins, pas forcément en danger, puis au retour des vestiaires, sans vraiment d’explication, nous avons connu une baisse de régime et nous n’avons pas su garder l’avantage pour gagner ce match comme nous aurions dû le faire.
La grosse ombre au tableau sur votre début de saison, c’est sans doute la défaite 1-0 sur laquelle vous restez à domicile contre Amiens. Quel regard portez-vous sur ce raté après coup ?
Nous avons regardé ce qui s’était passé. Ce qui est dommage sur ce match d’Amiens, c’est que c’était à la maison, à la suite de Nîmes, alors que nous aurions pu confirmer. Nous avons connu une entame de match qui nous pénalise. Nous prenons un but assez logique vue l’entame. Après avoir revue les images, je pense par contre que la 2e période n’était pas si mal. Nous sommes tombés sur un bon gardien, une équipe bien en place et malheureusement nous n’avons pas su trouver la faille. Nous n’avons pas mis l’engagement nécessaire pour gagner ce type de match mais sinon, sur le reste, ce n’était pas si mauvais. Il a manqué l’efficacité qu’il fallait pour au moins égaliser.
« Remplacer ma frustration par de la joie »
Vous estimez-vous armés aujourd’hui pour faire face à toutes ces équipes qui vont venir à Bollaert pour vous bloquer ?
Oui. Nous avons l’effectif pour gagner n’importe quel match, à domicile ou à l’extérieur. Nous avons un effectif fait pour jouer le haut du tableau, pour jouer la montée. Il y a eu énormément de changements, il faut aussi que ça prenne et ça ne se fait pas en un ou 2 mois. Il y a du travail pour tourner à plein régime. Ça n’excuse pas tout, nous devrions avoir plus de points et être mieux classés.
Une série de 3 matches en une semaine et demi va débuter. Est-ce un moment charnière ?
Il va falloir faire une série de victoires. Nous n’avons pas le choix. Il y a 3 matches qui vont s’enchainer, à nous de les gérer au mieux et de faire en sorte de prendre 9 points, si nous voulons de suite recoller au haut du classement. Mais chaque chose en son temps, la première des victoires à obtenir, ce sera vendredi contre Bourg-en-Bresse.
Après un mois de compétition, quel regard portez-vous sur ce championnat ?
J’ai connu la Ligue 2 il y a un peu plus de 10 ans. Je ne suis pas surpris. Aujourd’hui, ce qui me dérange c’est que j’ai un peu de frustration en moi par rapport à nos résultats. A nous de prendre des points pour que je puisse l’évacuer et la remplacer par de la joie.
Propos recueillis par Christophe Schaad