Sur le départ direction Nice, Florent Ghisolfi a assumé un certain nombre de tâches depuis son arrivée au Racing Club de Lens.

La mission du coordinateur sportif lensois semble toucher à sa fin. Plusieurs médias sont venus confirmer les informations de l’Equipe qui indiquait que Florent Ghisolfi allait rejoindre l’OGC Nice. Le club artésien va tenir une conférence de presse demain midi pour aborder le sujet.

Le Racing va perdre l’un de ses hommes forts. Pilier du projet “Ligue 1” pour le club depuis son arrivée, Florent Ghisolfi va laisser une chaise vide dans les prochains jours. L’homme de 37 ans abattait un boulot colossal depuis 2019.

Des tâches à déléguer

Débarqué à Lens avant l’été 2019, le natif d’Aubagne arrive avec une mission claire et une page blanche à remplir : prendre la tête du projet sportif du Racing. Pour cela, il avait délégué différentes missions à ses adjoints de l’époque. Yoann Lachor prenait en main la politique technique de la formation en lien avec le directeur de la formation. Romain Stevenon, lui, conservait le lien avec les agents et prenait également en charge le début des négociations, de la contractualisation et de la logistique. Florent Ghisolfi conservait quant à lui la partie terrain et observation. Il avait également la main sur le recrutement des joueurs professionnels en lien avec le staff pro, l’entraîneur et sa direction. C’est à cette époque que Florian Sotoca ou encore Jonathan Gradit avaient rejoint le club.

Bâtir un effectif “Ligue 1”

Voilà concrètement les différentes tâches octroyées à un coordinateur sportif. Et depuis 2019, les choses ont évolué. Le RC Lens a été promu en Ligue 1 en 2020 et Florent Ghisolfi était de ceux qui ont souhaité confier les clés de l’équipe, à cet échelon, à Franck Haise. Il était également décisionnaire pour la construction du staff qui allait accompagner le coach en Ligue 1.

Pour ce qui est de la construction de l’effectif et du recrutement, Ghisolfi était à la tête d’une équipe constituée notamment de Laurent Bessière (responsable du pôle performance), Franck Haise, Arnaud Pouille son directeur général puis son président Joseph Oughourlian. C’est lui également qui avait pour mission de dénicher et d’engager des joueurs qui collent à l’ADN du club. Une donnée non négligeable en plus de la capacité du joueur à intégrer le projet de jeu. Et depuis sa venue, le RC Lens ne s’est que très rarement trompé sur son recrutement. Il s’est également toujours bien débrouillé dans la revente de certains de ses joueurs.

Gregory Thil dans l’ombre

Cependant, il ne faut pas oublier le rôle prépondérant du bras droit de Ghisolfi. Engagé en 2020, Gregory Thil abat un travail colossal pour la cellule de recrutement.

Le board, comme on l’appelle, est composé de différents éléments qui viennent compléter la tâche du coordinateur sportif. Avec le départ de ce dernier pour Nice, le Racing va perdre une tête pensante de son projet. Mais tout ne s’écroule pas pour autant.