Przemyslaw Frankowski est arrivé cet été au RC Lens en provenance de Chicago. Même s’il n’a connu qu’une seule titularisation, en piston gauche lors de la réception de Lorient (2-2, 4e journée de Ligue 1), l’habituel piston ou ailier droit a réussi ses débuts.

Il a déjà signé 2 passes décisives en Ligue 1 et il vient d’ailleurs d’être également passeur sur un superbe centre lors de la victoire 4-1 de la Pologne contre l’Albanie durant les éliminatoires de la Coupe du monde. A l’occasion de ce rassemblement, il est revenu pour les médias polonais sur ses premiers pas en France : « Je suis très heureux d’avoir rejoint le RC Lens. Quand je jouais en Pologne, j’avais eu l’opportunité de rejoindre la Russie ou les Etats-Unis. J’ai fait un bon choix car aujourd’hui, j’ai pu rejoindre Lens. Je ne pensais pas forcément à marquer ou passer tel nombre de fois sur les premiers matches, je prends les matches les uns après les autres, je ne me mets pas de pression. Mes débuts sont facilités par le fait que j’avais déjà débuté une saison aux Etats-Unis avec Chicago. Je n’avais pas d’inquiétude sur ma forme. J’ai rapidement pu faire mes premières entrées et mes premières passes décisives. On sait que pour un joueur comme moi, qui joue sur le côté, les statistiques c’est sympa, néanmoins je fais toujours passer la performance collective en premier lieu. Lens est une belle équipe et on m’a bien accueilli. Les Français plaisantent beaucoup, ça sourit tout le temps ! On sent qu’il y a aussi un bon contact entre les joueurs et le coach, qu’il y a la volonté de le suivre dans sa philosophie.» Il évoque par ailleurs la concurrence avec Jonathan Clauss, même si pour le moment, il peut être amené à jouer à ses côtés en jouant à gauche grâce à sa polyvalence : « C’est un très bon joueur, l’un des meilleurs de la Ligue à son poste. En ce moment, le coach me met de l’autre côté, nous avons donc tous les 2 une place sur le terrain en ce moment et l’équipe en profite. Je suis content d’avoir l’opportunité de jouer, c’est le plus important. Gauche ou droite, c’est similaire, je ne peux pas me plaindre ! »