En cette période de fêtes, Lensois.com vous propose, comme à la même époque et pour la 18e année, son abécédaire du RC Lens. Dès à présent, débutons la série avec la lettre A comme actionnaires ! 

seko fofana 2 Lens lille octobre 2023

L’année 2023 du Racing a été marqué par de nombreuses évolutions dans l’actionnariat du RCL. Seul actionnaire du Racing, Joseph Oughourlian n’a cessé de chercher de nouveaux investisseurs pour faire progresser le Racing.

La première annonce aura lieu lors… du départ de Seko Fofana. Après avoir confirmé le départ de son capitaine vers Al-Nassr cet été, le club artésien annonçait dans la foulée que le milieu ivoirien devenait actionnaire minoritaire du club lensois.

« Marqué au fer rouge et jaune, Seko Fofana a décidé d’accompagner le club dans sa croissance et de jouer un rôle dans sa stratégie en entrant au capital du Racing Club de Lens. Un acte fort qui va prolonger ce lien durable » indiquera le club.

Début septembre, c’est un nouvel acte fort que signe Joseph Oughourlian avec l’entrée de Side Invest, société d’investissement régionale public, au capital du Racing. Le rendez-vous était pris à la Gaillette en présence de  Xavier Bertrand le président de la Région Hauts-de-France, Jean-Pierre Letartre le président de l’IRD et Guillaume Didier le porte-parole de l’AFM (L’Association Familiale Mulliez). Side Invest possède ainsi 13% du capital.

Une arrivée qui ne sera pas forcément du goût des supporters lensois qui publieront un communiqué dans la foulée. Les groupes lensois regretteront l’aléa politique dans l’engagement de la région, le manque d’intérêt d’IRD pour le football ainsi que le passé lillois de l’AFM.

Toutefois, ces arrivées n’ont pas comblé l’appêtit du Racing qui est toujours à la recherche de nouveaux actionnaires. « Nous cherchons d’autres actionnaires minoritaires. Nous pensons que cette transaction (avec Side Invest) va nous aider à trouver d’autres actionnaires minoritaires. Nous sommes en discussions avec d’autres potentiels actionnaires minoritaires. C’est avancé avec certains, cela pourrait se conclure dans les prochains moins. On recherche 50 millions d’euros en plus que les 20 millions de Side Invest. On s’est pris une double vague négative avec les crises Covid et Mediapro. Cela nous a obligé de prendre de la dette. Avec l’arrivée de Side Invest et la vente de joueurs, on arrive à un endettement tout à fait convenable. Maintenant, j’aimerais avoir la possibilité d’investir car ce club le mérite » indiquera le patron artésien au micro de France Bleu Nord début octobre.