Attaquant du RC Lens, Florian Sotoca est un vrai mordu de football au sens large. Il passe beaucoup de temps devant les matches et ne se contente pas d’être passif : il est dans l’analyse, pour s’améliorer lui-même ou mieux connaitre ses futurs adversaires.

Cela s’est ressenti vendredi en conférence de presse lorsqu’il a évoqué Marseille avant le match de dimanche au Vélodrome. Il explique :

« Je suis intéressé par nos matches avant tout. Je les revisionne et je me projette vachement dans le projet de jeu. C’est comme ça que je pense avoir progressé. Je regarde nos matches et mes matches. J’aime bien regarder aussi les autres rencontres, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue 2 et de partout en Europe. Je suis un passionné de football donc je me projette beaucoup. Pour dimanche, je n’ai pas de fiches détaillées sur les Marseillais, mais je connais bien la plupart des joueurs de Ligue 1 donc je sais à quoi m’attendre pour chaque adversaire. Cela me permet de gagner du temps par rapport à eux qui me connaissent peut-être moins. Là, je sais qu’on va affronter une équipe agressive, forte à la récupération, avec des centraux qui aiment le duel, qui n’ont pas peur de relancer. Cela va être très intéressant. Pour mes matches, on a Alexandre Pasquini dans le staff qui travaille très bien sur la vidéo et quand j’ai 2 ou 3 trucs à lui demander, il le fait toujours volontiers. C’est toujours très constructif dans l’analyse et ça me plait. » L’ADN d’un futur entraîneur chez Florian Sotoca ? Il n’en est pas encore là : « J’ai 30 ans, je me vois encore jouer quelques années, je n’y ai pas encore réfléchi pour le moment », confie-t-il.

Propos recueillis par Christophe Schaad