La sanction est tombée. Depuis cet hiver, le club turc d’Antalyaspor dans le viseur de la FIFA. La fédération avait même déjà sanctionné le club d’interdictions de transfert pour les trois prochain mercato. Mais la sanction vient de s’alourdir pour l’équipe qui compte lever l’option d’achat d’Adam Buksa.

Sur le portail officiel de la FIFA, il est mentionné qu’Antalyaspor a été sanctionné d’une interdiction de transfert pour une durée indéterminée jusqu’à ce qu’au règlement de ses dettes. Des dettes qui s’élèveraient à environ deux millions de dollars.

Déjà des alertes pour Buksa

Les premiers signes de difficultés financières étaient apparues en début de saison. Sinan Boztepe, président du club, racontait en effet qu’Adam Buksa a été privé d’une partie de son salaire pendant plusieurs mois. Alors que le RC Lens prend encore en charge une partie minoritaire du salaire de l’international polonais, le dirigeant indiquait que l’ancienne direction a utilisé plus de 180 000 euros au total pour régler d’autres problèmes. De quoi contrarier le joueur qui aurait appris par le Racing que sa part de salaire était bien envoyée en temps et en heure. « Naturellement, lorsque Buksa a appris que cet argent était arrivé mais ne lui avait pas été versé, il y a eu un manque de confiance dans notre club. Alors dès que nous sommes arrivés, nous l’avons payé le jour même. Nous avons ainsi pu renouer avec sa confiance », commente Sinan Boztepe.

Prêté avec option d’achat à Antalyaspor par le RC Lens, Adam Buksa connait la réussite en Turquie où il a déjà inscrit 12 buts en 26 matches de championnat. Sans surprise, l’actuel 8e de Süper Lig envisage de lever l’option. Sans préciser le montant, qui serait un peu moindre que le prix auquel le RC Lens l’avait acheté (6 millions d’euros), le président d’Antalyaspor Sinan Boztepe précise pour l’Antalya-Ekspres que les frais pour un transfert définitif sont tout de même « élevés ». Mais il assure que le moment venu, son club fera ce qu’il peut pour concrétiser l’opération. Surtout, si la FIFA l’en autorise…