Comme tous les Argentins, le défenseur du RC Lens Facundo Medina a chaviré de bonheur après la victoire en Coupe du monde de son pays. Sans aucun état d’âme, lui qui est passé tout près d’être de l’aventure puisqu’il était réserviste.

Mais dès qu’il a su qu’il ne serait pas du voyage au Qatar avec l’Albiceleste, il en est devenu le premier supporter. Avec énormément de ferveur d’ailleurs, comme ont pu le constater ses coéquipiers lensois qui l’ont vu vivre avec beaucoup de nervosité le quart de finale à suspense face aux Pays-Bas. Facundo Medina commente : « J’avais l’espoir de faire partie des 26 pour le Qatar mais je n’ai pas pu en être et je suis passé en mode supporter car j’aime mon pays, comme tous les Argentins. Même si j’ai été proche de faire partie du groupe retenu, je n’ai toujours souhaité que le meilleur à ceux qui étaient au Qatar. Il fallait les aider du mieux que je pouvais, en les motivant, en les aidant à distance. C’était mon devoir de coéquipier de les soutenir et de les pousser. C’est le message que j’ai fait passer à ma famille parce qu’ils veulent le meilleur pour leur enfant, et ce qu’il me fallait, c’était de la tranquillité et seulement du positif. Il fallait que l’Argentine soit championne du monde, avec moi ou non, c’est ce que voulait l’Histoire, c’est que voulaient tous les Argentins. »

Comme nous le racontait Jonathan Gradit, il n’était pas question pour lui de vivre la finale face à la France avec ses coéquipiers. Il raconte : « (Rires). Je suis peut-être fou mais je ne suis pas idiot ! J’ai regardé la finale en famille car j’avais la chance d’avoir ma mère et mes frères à Lens pour passer Noël avec moi. On a vécu un super moment, d’autant plus que j’ai été proche de faire partie de la liste, ce qui me remplit de fierté. Voir ma mère et mes frères pleurer, c’était un sentiment unique. Il n’y a aucune chance que je regarde un match comme ça avec mes coéquipiers. Certains m’ont proposé de manger puis de voir la finale ensemble mais j’ai refusé car je suis très superstitieux (…) Quelle fierté… Pour être honnête, j’ai souffert, j’ai pleuré mais heureusement, à la fin, j’ai pu souffler ! J’ai vécu ce Mondial à 100% comme un supporter qui aime sa patrie, les couleurs de son drapeau… C’est une folie ce qu’on a ressenti avec cette victoire, c’est inexplicable. » Et maintenant, il espère « continuer à faire du bon boulot avec Lens pour retrouver la sélection argentine dès le prochain rassemblement. »