L’une des clés du bon début de saison du RC Lens, 3e malgré son statut de promu, est sans aucun doute son bon recrutement. Les recrues sont nombreuses à donner satisfaction.
Le Racing n’avait pourtant pas des moyens démesurés pour recruter avec une enveloppe maximale de 20 millions d’euros, sans compter les conditions particulières liées au confinement ne permettant plus de procéder à des observations sur place et les difficultés liées à la crise sanitaire. Pour L’Equipe, le coordinateur sportif lensois Florent Ghisolfi en dit plus sur le fonctionnement du club durant ce mercato :
« Comme les autres clubs, nous avions multiplié les observations avec nos moyens. Avec des cibles particulières, comme le championnat argentin, par exemple. On a aussi sélectionné géographiquement par nécessité. Quand on a su que nous montions en L1, on a partagé une vision claire avec l’entraîneur et les dirigeants de ce que nous voulions améliorer. Nos moyens n’étaient pas extensibles. On ne pouvait pas mettre tous nos oeufs dans le même panier et il fallait anticiper sur les fins de contrat. »
Seul petit hic, le cas de Seko Fofana, plus gros recrutement de l’histoire du club en provenance de l’Udinese (8,5 millions d’euros hors bonus) qui n’a pas encore plus jouer plus d’une demi-heure en raison d’une blessure. Sans aucun regret pour Florent Ghisolfi : « Si on m’avait dit qu’il serait indisponible les 2 premiers mois, je l’aurais fait quand même.. On lui laisse le temps de revenir à 100%. Il va incarner notre projet. »