Pilier du RC Lens la saison dernière, Salis Abdul Samed semble rétrograder petit à petit dans la hiérarchie des milieux lensois ces dernières semaines. Depuis son retour de la Coupe d’Afrique des Nations, il a vu la concurrence montrer les crocs avec les montées en puissance d’Andy Diouf et Neil El Aynaoui. Actuellement, la paire Nampalys Mendy-Neil El Aynaoui semble d’ailleurs avoir la préférence du coach Franck Haise.

Interrogé sur le temps de jeu réduit du Ghanéen, Franck Haise explique : « Ce n’est pas une question de faire moins bien même s’il a pu faire des choses moins bonnes, c’est qu’à un moment, je tente des associations qui peuvent marcher. Il y a la concurrence et si j’espère que d’autres joueurs, à l’instant T, me paraissent plus efficaces, ce sont eux qui jouent. Salis, je sais que ça le pique, il a fait une grosse dernière saison et cette année a été plus compliquée, mais c’est un compétiteur. Je vois la qualité de ses entraînements, son envie de montrer le meilleur de lui-même. Tant mieux, car il reste des matches. J’ai un noyau de 20 joueurs homogène, voire très homogène sur certains postes. Je suis là pour faire des choix et parfois, ils ne sont vraiment pas faciles. Parfois, j’ai fait des choix alors qu’un autre entraîneur aurait pu en faire d’autres. »

Jonathan Gradit : « Sa mentalité n’a pas changé »

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Le joueur n’a en tout cas rien perdu de son influence dans le vestiaire. Jonathan Gradit témoigne : « Il joue un peu moins donc forcément, il doit se poser des questions. Mais il est très intelligent, il sait qu’il a dû lui manquer des choses à un moment. Il se donne à 100%, ne se laisse pas aller. Il est compétitif et très important dans le groupe. Il met une bonne ambiance. Sa mentalité n’a pas changé. Il est toujours positif et va toujours être derrière Andy (Diouf), Neil (El Aynaoui) ou Papy (Mendy). Il a un état d’esprit irréprochable, fantastique. Il est très important pour nous. »