Plus d’un mois et demi après son entorse de la cheville contre Saint-Etienne à Bollaert (2-1, 6e journée de Ligue 1), Ignatius Ganago a retrouvé les terrains de Ligue 1 ces derniers jours. Il a joué une demi-heure à Dijon (0-1, 11e journée de Ligue 1) avant de débuter mercredi pour la venue de Nantes (1-1, 8e journée de Ligue 1).
Face aux Canaris, Ignatius Ganago a eu du mal à bousculer la défense nantaise. L’entraîneur lensois Franck Haise savait que son attaquant n’allait sûrement pas pouvoir s’exprimer pleinement, mais le voir retrouver son meilleur niveau passe par de telles étapes :
« Je m’attendais à ce que ça ne soit pas un match durant lequel il allait retrouver toutes ses sensations du jour au lendemain. Mais si je ne le relance pas 30 minutes à Dijon puis 65 minutes contre Nantes, il ne peut pas les retrouver. Il y a toujours ce dilemme qui fait que l’on sait qu’il n’est pas à 100%, mais que sans compétition, ça ne reviendra pas. J’ai fait ce choix, ce n’était pas simple car j’ai des attaquants qui travaillent bien et font de bons débuts ou bonnes entrées, de bons entraînements aussi.  J’ai titularisé Ignatius en sachant qu’il n’allait pas être à 100% mais j’espère qu’il le deviendra dans les prochaines semaines. »
Propos recueillis par Christophe Schaad