Deuxième à 4 points du leader parisien, le RC Lens signe un départ record en affichant sérénité et solidité. Opposé au Racing Club de Strasbourg (19e) ce soir, les Sang et Or auront l’occasion de prendre le dessus sur l’une des ses bêtes noires. En effet, les Lensois se sont inclinés à 3 reprises, en 4 matches, face à Strasbourg depuis leur retour dans l’élite. La dernière opposition en date s’était soldée par une défaite artésienne 1-0 à la Meinau.

Des similitudes avec Lens 1998

Depuis l’arrivée de QSI au PSG, seuls quelques clubs sont parvenus à créer la surprise et remporter le championnat devant Paris. Monaco et Lille l’ont fait. Et hors Lens, beaucoup se mettent à rêver d’un nouveau champion pour cette saison 2022-2023. Les paris vont bon train, soyez acteur de ce suspense et vibrez jusqu’à la fin de la saison. Et pour appuyer cette hypothèse, les journalistes de L’Equipe sont allés interroger les acteurs du titre de 1998, comme Guillaume Warmuz. « Il y a la même générosité à la lensoise et le public s’identifie. Comme en 1998, il n’y a pas autant de talents qu’ailleurs individuellement, mais l’édifice bonifie les qualités individuelles, à force de répéter les mêmes principes. La différence, c’est qu’à l’époque, il n’y avait pas trois des meilleurs joueurs du monde à Paris. […]»

Stéphane Ziani poursuit. « […] Comme nous à l’époque, ce sont des monstres athlétiques. Ils jouent pour gagner tout le temps et le coach maintient ce cap avec la communion du public qui adhère à cette ambition.» Et Mickaël Debève, lui, se mouille un peu plus ! «[…] Comme à notre époque, Lens peut gagner n’importe où. Ils sont capables d’aller au bout, car Paris peut laisser du jus en Europe. Mais en 1998, on avançait masqués. Là, Lens ne peut plus se cacher.»