Ces dernières années, les terrains synthétiques ont profité d’un effet de mode en France. Lorient et Nancy ont reçu sur ce type de surface avant de revenir en arrière.

Des questions se posent sur le caractère dangereux de ces terrains que l’on retrouve encore fréquemment, notamment au niveau amateur, à l’image de Saint-Maur où évoluait la réserve du RC Lens samedi dernier (1-1, 6e journée du groupe D de National 2). Les terrains synthétiques renferment généralement des granulats issus du recyclage de pneumatiques usagés. Les terrains comportent 3 000 billes noires et certains s’interrogent sur le danger qu’elles peuvent représenter pour les joueurs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail rend ce mardi un avis qui n’est que partiellement rassurant. « Les études existantes concluent à un risque peu préoccupant pour la santé », souligne ainsi l’ANSES mais évoque aussi « des incertitudes liées à des limites méthodologiques de ces études et un manque de données ». L’ANSES a donc recommandé une analyse plus large des polluants et alerte tout de même sur la présence réelle d’un risque environnemental.

(Source : L’Equipe