Redevenu le gardien de numéro un du RC Lens après s’être vu préféré Nicolas Douchez par Eric Sikora à son arrivée sur le banc de touche en août, Jérémy Vachoux affiche une belle forme depuis plusieurs semaines. Mais le jeune gardien estime avoir encore beaucoup de pain sur le planche.

Lensois.com : Jérémy Vachoux, vous voici redevenu titulaire dans les buts du RC Lens. On dit que malgré votre changement de statut, vous ne changez pas…
C’est dans ma nature, j’ai été éduqué comme ça. Je ne vais pas changé parce que je suis titulaire ou remplaçant. Je reste le même. Le plus important c’est le travail, le collectif et le club.

On vous sent plus performant depuis que vous avez repris la place de titulaire à Nicolas Douchez que lorsque vous l’aviez prise en début de saison. Qu’est-ce qui a changé ?
Peut-être que je suis un peu plus performant mais en début de saison je n’ai pas démérité non plus. Des fois j’ai pris aussi des buts venus d’ailleurs. On a retrouvé aussi une solidité défensive que nous n’avions pas au début. Nous concédions énormément d’occasions, maintenant c’est beaucoup moins le cas.

La réussite revient même, avec des barres ou poteaux en votre faveur…
C’est vrai, en début de saison contre Brest (2-4, 4e journée de Ligue 2), je prends un but sur lequel le ballon tape la barre puis mon épaule avant de rentrer. Quand on est dans une spirale négative, tout va à votre encontre. Dans une spirale positive, la chance nous sourit, tant mieux.

« Mon jeu au pied ? J’ai confiance en lui »

On parle souvent de votre jeu au pied, notamment de la possibilité de progresser dans ce domaine aux côtés de Nicolas Douchez. Dans quel domaine pensez-vous encore devoir progresser aujourd’hui ?
Sur tous les domaines. On peut toujours progresser. C’est important pour moi. Il y a notamment le jeu au pied mais je ne me fixe pas sur un domaine précis. C’est plutôt général. Concernant mon jeu au pied, j’ai confiance en lui. Peut-être que j’ai pu faire de petites erreurs mais ce n’est pas un sujet tabou.

Récemment vous avez été l’auteur de plusieurs arrêts spectaculaires. Accordez-vous une attention particulière à ces parades ?
Non. Je ne regarde pas trop mes arrêts. J’ai plutôt tendance à regarder les choses qui sont à améliorer. Je suis un perfectionniste. Le plus important est de progresser, pas de s’enflammer sur un arrêt.

Au fil du temps, vous semblez en tout cas avoir gagné le cœur des supporters. Votre nom est régulièrement scandé…
J’espère, après moi je reste le même. J’ai les mêmes valeurs que le club et les supporters. Tant mieux s’ils ont de la sympathie pour moi, en tout cas moi j’en ai pour eux. C’est réciproque.

Propos recueillis par Christophe Schaad