Le RC Lens va retrouver la compétition officielle lundi à Bollaert avec la venue du Gazélec Ajaccio (11e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Les Sang et Or, 2es, restent sur un succès 2-1 en championnat à Auxerre (10e journée de Ligue 2). Le coach lensois Philippe Montanier espère voir son équipe reprendre sur sa lancée.

Lensois.com : Philippe Montanier, dans votre situation, la trêve internationale qui se termine est-elle plutôt salvatrice ou néfaste ?
La réponse arrivera après le match de lundi. Mais je pense que nous n’étions pas mécontents de couper après 4 matches en 10 jours. Cela nous a permis de nous régénérer avec une longue semaine pour bien se préparer.

En avez-vous profité pour faire un bilan de ce premier quart de championnat ?
Le bilan sera fait à la 38e journée. Pour l’instant, nous prenons les matches les uns après les autres. C’est très bateau mais aussi très vrai. Nous essayons de corriger les petits détails à améliorer et de renforcer nos points forts. C’est participatif, les joueurs ont leur mot à dire car ils sont les acteurs. Il y a beaucoup d’échanges avec eux pour que l’on soit sur la même longueur d’onde, que nous soyons sûrs de penser la même chose au même moment offensivement ou défensivement. On s’améliore mais on doit le faire encore plus.

« Travailler l’attaque placée »

Quels sont les points à améliorer justement ?
C’est ce qu’il y a de plus dur dans le football, c’est-à-dire ce que l’on a vu lors du match à domicile contre le Paris FC (0-0, 9e journée de Ligue 2) : l’attaque placée quand il y a peu d’espaces et une défense renforcée en face. Il faut être patient, avoir une bonne maîtrise collective, une justesse technique et toujours plusieurs solutions pour le porteur. Être bon dans ce domaine est le plus difficile et c’est sur ce point que nous insistons, sans négliger ceux qui marchent bien et qu’il faut encore travailler.

Le fait que l’équipe soit entièrement nouvelle, avec un certain nombre de joueurs plutôt jeunes, représente-t-il un danger que cela devienne plus difficile par la suite ?
On travaille pour éviter ça mais le fait que nous ayons pu être tout de suite opérationnels malgré tous les changements de l’intersaison me donne plus matière à penser que nous irons en nous améliorant plutôt qu’en régressant. Toutefois, en football l’équilibre est très fragile et nous restons très prudents, mais nous avons des joueurs expérimentés avec Jean-Louis Leca, Walid Mesloub, Mehdi Tahrat ou Guillaume Gillet, des cadres qui sauront emmener les troupes avec eux.

Propos recueillis par Christophe Schaad