Après ses trois petites minutes de jeu disputées face à Nice un soir de reprise, Julien Le Cardinal devrait être présent dès le coup d’envoi samedi, en Coupe de France. La recrue lensoise prend encore ses marques au sein de ce qui est sa toute première expérience au plus haut niveau du football français.

Lensois.com : Julien Le Cardinal, comment s’est passée votre intégration dans un effectif qui tourne déjà depuis quelques mois ?
Très bien, mes coéquipiers m’ont bien accueilli, c’était super et finalement pas très compliqué de s’intégrer dans un groupe comme ça. Pour le moment, je n’ai joué que 3 minutes, ça s’est bien passé, j’ai essayé de faire simple et de réussir les quelques ballons que j’ai eus. Ça s’est bien passé. On m’a mis à côté de Flo [Florian Sotoca ndlr] dans le vestiaire. C’est super, il y a Jo Gradit aussi qui est là, et puis tous les autres. On connaît certains joueurs ici pour leur parcours atypique. Je me vois un peu en eux, plus jeune.

Qu’est-ce qu’il y a de plus à Lens ?
Les infrastructures sont tops. Moi, je n’ai jamais connu ça, ici on a tout à disposition. A l’entraînement, il y a plus d’exigence, l’intensité est différente aussi. Il faut s’adapter.

C’est un rêve pour vous d’atteindre ce cap dans votre carrière ? Vous avez eu un parcours assez sinueux.
On peut dire que c’est un rêve oui. Il y a 4 ans de ça, je rêvais d’être professionnel. Être dans ce club, c’est magique, je ne l’aurai jamais imaginé.

Est-ce que vous avez songé à tout arrêter en cours de route ?
A un moment, j’avais un peu lâché. J’ai dû me concentrer sur le travail à côté du football pour pouvoir vivre. Il fallait bien ramener un salaire. Et c’est vrai que j’ai mis le foot de côté à ce moment. Mais mon ancien entraîneur à Saint-Brieuc m’a redonné ma chance, je n’ai pas lâché et j’ai continué d’y croire après ça. Mais tout a été très vite. Quand j’ai signé à Bastia, qui avait le projet de remonter dans le monde professionnel, je ne pensais pas que ça irait aussi vite. On a fait deux montées en 2 ans.

Et comment va la vie à Lens ?
J’ai une vie un peu plus posée, un peu plus tranquille. Ça me change d’une vie à 1 000 à l’heure à Paris. Ça me correspond plus.