Parti du RC Lens Cecifoot cet été pour rentrer au pays, Kevin Vanderborght rend hommage à son ancien club.

C’est la fin d’une époque. Alors que la section cecifoot du Racing Club de Lens se développe toujours un peu plus chaque année, le club a perdu son attaquant phare. À 38 ans et après trois saisons passées en Artois, Kevin Vanderborght a décidé de repartir à Anderlecht. « J’ai passé au club 3 années formidables au sein du Racing club de Lens Cécifoot, commence-t-il. J’ai pu y vivre de très beaux moments et j’ai été fier et honoré de défendre les couleurs sang et or. Très heureux aussi du soutien que les supporters lensois ont pu m’apporter.»

Un parcours du combattant pour rallier Lens depuis la Belgique

Arrivé au club avec beaucoup d’ambitions, Vanderborght a été un médiateur important auprès de la jeunesse pour faire découvrir sa discipline. « J’aurais pu continuer au club en endossant un rôle d’encadrant et de grand frère en les conseillant mais malheureusement, il faut savoir que le cécifoot est une discipline handisport avec quasiment aucun moyen financier. À 38 ans, il devenait très difficile pour moi de poursuivre l’aventure lensoise à cause des longs déplacements.» Et parce que le handicap pèse beaucoup dans le quotidien. En effet, le Belge devait passer par les transports en commun, parfois une journée voire un week-end pour participer aux heures d’entraînements et matches. « J’étais trop dépendant des retards, des grèves et autres péripéties des transports en commun.»

Kevin Vanderborght quitte le club.

Retour aux sources

Et pour être également plus près de sa famille, Kevin Vanderborght a fait le choix de rejoindre son ancien club, Anderlecht. L’occasion, sûrement, «de boucler la boucle d’une très belle manière et je me réjouis de retrouver mes amis lensois en championnat de France». Parce que oui, Anderlecht évolue dans le championnat de France de cecifoot. « Je tiens beaucoup à remercier une dernière fois toute la communauté lensoise, joueurs, staff, supporters et amis ou autres connaissances pour ces trois très belles saisons.»