Au cours de son histoire, le RC Lens a déjà été menacé de huis clos. On se souvient d’ailleurs d’un match de 1996-1997 contre Auxerre (1-2, 30e journée de Ligue 1) qui ne s’était non pas disputé sans public, mais qui avait été délocalisé au Havre après un jet de bouteille lors d’un match à Bollaert face au Paris-Saint-Germain (1-2, 26e journée de Ligue 1).

Président du syndicat de clubs Première Ligue et de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo milite auprès du conseil d’administration de la LFP pour que les huis clos, dont son club a déjà été victime de façon partielle ou complète, soient remplacés par un autre éventail de punition. Il espère l’instauration d’une autre forme de sanctions, le huis clos étant contraire à la volonté de la LFP de montrer un autre visage des stades français, trop souvent peu remplis  :

« Tous les présidents rêvent de voir leur équipe évoluer dans des stades festifs et remplis par de vrais passionnés. Mais il ne faut pas, là on plus, se tromper d’objectif. D’un côté, on insiste beaucoup sur l’importance d’avoir des tribunes pleines car c’est mieux pour les retransmissions télés. Mais de l’autre côté on punit les clubs en leur imposant des matches à huis clos lorsqu’il y a des problèmes avec les supporters. Il faut envisager d’autres formes de sanctions. Les huis clos pénalisent des milliers de gens pour des fautes commises par quelques-uns. Ils nuisent aussi à la qualité des retransmissions et pénalisent donc indirectement tous les clubs. C’est un vrai sujet que j’ai récemment soumis au conseil d’administration de la Ligue. »

(Source : France Football)