Mardi 4 février, le Racing Club de Lens se payait la LFP et sa lenteur à fixer les matches des journées à venir. Un autre club vient de lui emboîter le pas, également dans un communiqué.

« Après avoir découvert les joies d’une compétition européenne cette saison, le Stade Brestois 29 tire un constat évident : il est beaucoup plus simple pour les clubs et l’ensemble des parties prenantes de s’organiser lorsque la date d’une rencontre est fixée de manière définitive bien en amont. En France, ces décisions tardives mettent à mal non seulement les supporters, mais également l’écosystème des clubs : contraintes logistiques immuables, réservation d’hébergement et de transport pour les équipes, mais aussi en termes d’organisation avec les parties prenantes des rencontres (sécurité, accueil, traiteur, pour ne citer qu’eux). Une programmation plus précoce des journées de championnat ne serait que bénéfique pour le spectacle et permettrait à chacun de vivre le football comme une fête, tout en se préparant dans les meilleures conditions pour l’événement. »

Seules les deux prochaines journées sont figées

Pour rappel, seules les rencontres de ce week-end ainsi que du week-end prochain ont été programmées pour le moment, soit une visibilité de seulement 15 jours.

De son côté, le RC Lens écrivait : « Dans un contexte où la LFP a fait le vœu pieux de programmer les rencontres de Ligue 1 McDonald’s un mois en amont, tandis que d’autres pays (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas notamment) l’ont d’ores et déjà exaucé et mis en application, les clubs naviguent à vue. Régulièrement, nous obtenons cette information officielle 15 jours avant les événements. Si les destinées européennes des clubs qui représentent le football français sont un élément d’explication, l’absence de lisibilité pour les supporters afin d’organiser des déplacements apparaît comme une constante réalité. Le Racing invite les autres clubs et acteurs du football français à se mobiliser collectivement pour aborder ce point structurant que l’on ne peut plus regarder par un prisme fataliste. »