Ouvert à l’idée d’évoluer à un poste qu’il connait peu, Massadio Haïdara est devenu le choix numéro 1 pour venir compléter le trio de la dernière ligne. En l’absence de Jonathan Gradit, pour plusieurs semaines, le latéral gauche de métier va devoir trouver de nouveaux automatismes.

Lensois.com : Massadio Haïdara, lors du match face à Troyes, vous êtes entré en début de match pour remplacer Jonathan Gradit comme axial droit. Comment l’avez-vous ressenti ?
C’est un poste qui est inhabituel pour moi mais c’est la même chose que si je jouais côté gauche finalement. Il me faut juste d’autres repères et une autre manière d’anticiper quand je reçois le ballon. Je ne suis pas forcément sur mon pied fort dans ces conditions donc il faut s’adapter pour jouer juste. J’ai essayé de le travailler cette semaine à l’entraînement parce qu’en match, j’ai fait comme j’ai pu. Je compte faire de mon mieux.

Quelle difficulté trouvez-vous dans ce nouveau rôle ?
Elle se trouve surtout dans les sorties de balle. Parce que l’orientation est différente, et sur mon pied fort, c’est forcément plus simple. Il faut simplement trouver un juste milieu pour gagner ce petit temps d’avance et jouer juste. Sur la question de la communication aussi.  J’avais des repères plus nets avec certains, sur mon côté. Là, je serai à l’opposé donc il y aura une prise d’informations supplémentaires.

C’est un poste qui pourrait vous convenir sur le long terme ?
Tout va dépendre de mes performances. Si le coach estime que la performance lui a donné raison, je pense que je poursuivrai en attendant le retour de Jo’ (Gradit). Je ne sais pas ce qu’il va décider, mais je me tiens prêt.

Finalement, avec la concurrence qu’il y a dans le couloir gauche, jouer axial droit reste une belle opportunité de gagner plus de temps de jeu ?
Oui, c’est une chance pour moi de pouvoir jouer. J’étais en balance sur deux postes auparavant, désormais ça fait 3. Même si c’est un endroit un peu plus inhabituel pour moi, c’est une opportunité alors je la prends. Je veux jouer et être sur le terrain.

Ce n’est pas trop délicat de se dire qu’on n’est pas réellement installé à un poste précis ?
Ce n’est pas dur, mais des fois on aimerait être installé. Sauf qu’il faut avoir conscience que sur un poste, la concurrence est plus rude. On n’est pas toujours sûr de jouer. Cette fois, j’ai plus d’opportunités. Mais je ne vais pas jouer comme Jonathan Gradit, je n’ai pas ses qualités. Je ferai du Massadio Haïdara.