Stop ou encore pour la Pologne de Przemyslaw Frankowski ? Français et Autrichiens connaîtront leur autre adversaire à l’Euro 2024 en plus des Pays-Bas ce mardi soir. Cela concerne directement un joueur du RC Lens puisque c’est la Pologne de Przemyslaw Frankowski qui va jouer une finale de barrage à 21h sur le terrain du Pays de Galles après avoir écarté l’Estonie en demi-finale jeudi dernier (5-1). Auteur de l’ouverture du score, « Frankie » était sorti à la pause sur blessure. Le staff espérant pouvoir le récupérer dans les temps, il est resté au rassemblement. Reste à savoir s’il sera bel et bien prêt pour jouer.

Son premier but, dans le derby

Mais il y a aussi une autre échéance dans la semaine du joueur. Le derby, ce vendredi soir. Et c’est notamment face à cet adversaire que le piston lensois avait marqué son premier but en Ligue 1 (septembre 2021, 1-0). Pour Weszlo, il se souvient. «J’ai observé les réactions de tout le monde autour de moi et j’ai immédiatement pensé : “C’est probablement un objectif très important.” Avant le match, je savais qu’on jouait un derby contre Lille. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que, pour tout le monde à Lens, cela ait une signification aussi importante et monumentale. Nos supporters sont extrêmement émotifs, engagés et passionnés, et ce fanatisme du football se ressent un peu partout en France. Après le but, les gars n’arrêtaient pas de me harceler : “Tu sais ce que tu viens de faire ?!” Je dis: “Oui, j’ai marqué.” Ils ont dit que j’avais fait beaucoup de joie à Lens, car dans les mois à venir, ils se promèneront partout avec fierté après notre victoire contre Lille. »

frankowski lens lille octobre 2023

Et au-delà de cette rencontre, Przemyslaw Frankowski s’ouvre davantage sur son aventure lensoise et confie au média polonais. « En moyenne, près 38 000 supporters viennent toujours au Stade Bollaert-Delelis, et il n’y a pas grand-chose d’autre à faire à Lens. Là-bas, on parle de football dans tous les foyers. Même les petits enfants reconnaissent tous les joueurs de football. J’en ai été convaincu dès le début. Tout ce que j’ai à faire, c’est d’aller chercher mon fils. Il est aussi plus détendu, car il est « le petit Frankowski ». C’est comme ça, la vie tourne autour de l’équipe de Lens. La vie à Lens en elle-même n’est pas un conte de fées. Le nord de la France est particulier : froid, pluvieux, venteux. L’ambiance dans le club est géniale, très familiale. Cela compense la grisaille du quotidien. Vraiment, quand on va au Stade Bollaert-Delelis, on oublie tout le pire. C’est magique. »