Ancien joueur du RC Lens et actuel adjoint de la réserve lensoise, Walid Mesloub comparaissait devant la justice ce lundi au premier jour de son procès. Il est accusé de blanchiment et recel de blanchiment.

En ce premier jour, l’ancien meneur de jeu artésien a effectué son mea culpa évoquant une négligence vis-à-vis du « Chinois », un homme présenté comme la tête d’un réseau de trafiquants : « J’étais négligeant, il gagnait très bien sa vie, je n’ai pas vu le mal », a indiqué l’ex-Sang et Or. « Il m’a reconnu, on a sympathisé. Nous partagions la même passion pour les voitures et il m’a dit qu’il en vendait, ainsi que de belles villas en Thaïlande. On échangé une Audi contre une BMW, une Lamborghini Huracan et une Mercédès AMG. Il a profité de ma notoriété, j’ai peut-être été trop naïf trop gentil », a poursuivi Walid Mesloub selon des propos retranscris par RMC. Le jugement est attendu ce mardi. A noter que, selon L’Equipe, le RC Lens pourrait le licencier en cas de condamnation dans cette affaire suite à une clause présente dans son contrat avec le club lensois.