La saison de Ligue 1 2021-2022 a été marquée par de nombreux incidents dans les tribunes. Le RC Lens y a été directement confronté avec les évènements du derby en septembre.
Il a lui-même sanctionné ses supporters entrés sur la pelouse depuis la Marek pendant la mi-temps alors que cela s’agitait dans le parcage lillois depuis lequel des sièges étaient projetés en Trannin. Des interdictions commerciales de stade ont été prononcées. Tout au long de la saison, jusqu’au barrage perdu à Geffroy-Guichard par Saint-Etienne contre Auxerre avec un envahissement de terrain et des jets d’engins pyrotechniques vers la tribune officielle, les clubs de Ligue 1 ont été confrontés à des incidents en provenance des gradins, avec plus ou moins de gravité selon les cas. Dans son numéro du jour, le quotidien L’Equipe se penche sur la relation parfois trouble qu’entretiennent les clubs avec leurs ultras, qui n’hésitent pas dans certains cas à exercer une forte pression, représentant une véritable épine dans le pied pour les dirigeants. Même si les relations ont parfois pu se tendre (match sans animation des ultras contre Metz, nombreuses banderoles reprochant au club de la « délation » contre Troyes en novembre), au RC Lens, le directeur général Arnaud Pouille ne grossit pas ce trait en soulignant ce que les ultras peuvent aussi apporter. Il commente : « Il faut savoir trouver le juste milieu. Ne pas être trop laxiste, ne pas être trop répressif. On a tendance à ne retenir que le mauvais des ultras. Mais il faut aussi prendre en considération leur apport : la culture d’un football populaire, les animations, les chants, les tifos. C’est une relation particulière. Cela reste une relation d’homme à homme. On a beaucoup travaillé sur ça. Ils sont durs à gérer s’ils apprennent des décisions par des intermédiaires. Cela peut les énerver. Et conduire à des actions dures. Il faut donc être franc et viril. Dans le cadre d’un échange respectueux. »
M.POUILLE, j’ai beaucoup de respect pour ce que vous faites. Par contre un âne restera un âne et un bourrin un bourrin. Je ne mets pas tous les ultras dans le même panier mais quant à trouver un juste milieu… Le préventif doit être dans l’annonce de mesures si dissuasives qu’elles marquent les esprits des futurs fauteurs de troubles… Bon courage
On sent qu’il est mal à l’aise avec eux et qu’il marche sur des œufs, comme tous les dirigeants du reste. Le jour où ça pète parce que les résultats seront mauvais, je ne pense pas qu’il continuera à tenir ce genre de discours : “Il faut donc être franc et viril.”. Il fait un peu son bonhomme là-dessus je trouve, mais s’ils font comme ils ont fait à Marseille à la Commanderie, je pense qu’il sera le 1er à courir, cravate au vent, vers sa voiture. Il n’a pas connu de situation explosive et on s’en félicite. Mais qu’il ne fasse pas trop le bonhomme non plus : c’est toujours facile quand les résultats sont entre assez bons, et très bons. A Sainté, il y a 2 ans, tout se passait encore plutôt bien… Là, on a vu. Enfin, sa phrase : “Ils sont durs à gérer s’ils apprennent des décisions par des intermédiaires. Cela peut les énerver. “me laisse perplexe, c’est comme un aveu d’impuissance. Martel leur a laissé croire pendant trop longtemps qu’ils étaient trop beaux, les meilleurs de France, ceux sans lesquels on n’obtiendrai pas de résultats. La preuve, l’année dernière, malgré le huis clos pour COVID, on a fini à la même place mine de rien… C’est la vérité pour tous les dirigeants mais le dire est autant un acte honnête qu’un aveu d’impuissance. Cela ressemble à de la léchouille son discours avec eux, tout l’édifice ne tient que sur les bons résultats en fait. On le sait bien. Et c’est grave, il ne faut pas s’étonner ensuite qu’on en arrive à des situations comme à Sainté ou au stade de France.
Martel leur a très tôt donné beaucoup d’importance mais aussi du pouvoir. Désormais, les Tigers ne comprennent pas qu’ils ne sont qu’une association de supporters et qu’ils doivent rester à leur place. Tout l’art délicat à la direction qui a hérité de cela, de faire avec. Mais effectivement, tout ça tient quand les résultats sont bons. Si la saison prochaine, on finit relégable, on entendra de nouveau des chants insultants, on verra le stade être envahi au moins pendant le derby, la totale quoi. On en a l’habitude quand ça va pas, les choses fonctionnent comme ça à Bollaert depuis 15 ans.
Chers baveux les Ultras étaient là même en ligue 2 même quand en ligue 1 il a fallu aller à la Licorne voir des matches défensifs sur un terrain indigne ! Dans la douleur et la joie nous on est ! Alors vos leçons on s’en fout
Alors bavez et bavez encore mais face à Monaco quand le stade s’est tu après le but de Ben Yedder qui a repris les chants qui a relancer l’ambiance qui a relancé le RCL certainement pas vous petits baveux mais les Red Tigers et personne d’autre et c’est cela qui fait de Bollaert ce stade si particulier
Allez Lens
CC62,
ceux qui comme toi pensent qu’une partie des résultats d’un club se joue en tribune ont raison mais oublient une chose: le contexte.
Quand l’équipe tourne, que le vestiaire vit bien et que les résultats suivent, le supplément d’âme apporté par la ferveur en tribunes est un plus.
A l’inverse il n’est pire poison pour un groupe qui tourne mal que d’avoir à subir les pressions, les menaces, de la minorité agissante en tribunes qui les encenssait quand tout allait à peu près.
Non, un club ne se définit par, ni n’appartient à ses groupes de supporters, fussent-ils présents et assidus depuis des lustres.
L’apport financier des tribunes représente moins de 20% du budget des clubs en France… quand tout se passe gentillement. Car quand les violents s’expriment, cette part fond comme neige au soleil, amputée par les fermetures de tribunes, les huis clos, et l’explosion des frais de sécurité…etc.
Je suis le premier à vivre avec un immense bonheur chacun des matchs à Bollaert, et je sais que les ultras y sont pour beaucoup, mais je sais aussi quelles limites ils faut leur imposer pour que les investisseurs qui eux font l’équipe, aient envie de rester et de renforcer ce club.
Le RCL est un tout dont la ferveur populaire est un élément, mais seulement un élément.
Que comme dans toute bonne mécanique on ait un pilote qui sache mettre de l’huile entre tous les rouages est une bonne chose. C’est ce qu’Arnaud Pouille essaie de faire avec intelligence, et j’ajouterai avec beaucoup de mérite quand on voit les commentaires rageurs comme le tien.
Léonard tu dois avoir des problèmes de compréhension car les commentaires rageurs rient les trois premiers avant moi et comme je l’ai écrit à la différence des spectateurs qui ont permis de remplir le stade parce que l’équipe tournait bien les Ultras étaient là quand il n’y avait que 18000 supporteurs à Bollaert C’est ce qu’Arnaud Pouille sait parfaitement et si Joseph ouvre le RCL à l’actionnariat populaire il sait que ce sont les VIP et les Ultras qui s’impliqueront mais pas pour les mêmes raisons
Allez Lens
CC62 : Je suis abonné depuis 34 ans de suite et j’ai été de toutes les galères. On était avant vous, les ultras et on sera là après vous, quand vos groupes seront dissouts, ne t’inquiète pas, le RCL survivra à vos fumeurs de pétards alcooliques prêts à envahir la pelouse au moindre pet de travers. Allez Lens, en effet, et sans les ultras. L’ambiance, personnellement, on la mettait avant que les ultras ne viennent ronger la Marek de l’intérieur pauvre inculte !
Tout à fait d’accord avec toi black’ ainsi que Leonard. Les RT se croient les rois de Bollaert, que sans eux, il n’y a plus d’ambiance, etc… La vérité est que l’équipe a aussi bien fait l’an passé sans supporter au stade qu’avec leurs tifos déjà, le RCL a fait aussi sans leurs chants insultants envers l’arbitre, l’équipe a fait aussi bien sans les insultes envers l’adversaire. En fait, l’ambiance souvent délétère qu’ils mettent dès que ça perd, tout le monde peut s’en passer. Ils se croient indispensables, la blague. Dans toute société, quand on découpe la tête d’un leader, un autre apparait naturellement. CC62 semble l’ignore, ça aussi. Se mettre à genoux devant une partie de ses supporters, c’est tendre la joue comme à Marseille quand les soucis arrivent. Et il y en aura, on n’aura pas toutes les saisons 60 points, plus ou moins, c’est sûr.