Le RC Lens va tenter de rebondir à Rennes samedi (13e journée de Ligue 1, 17h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Téléfoot) après sa défaite 3-1 à domicile contre Angers (12e journée de Ligue 1). Le latéral droit Jonathan Clauss livre son sentiment sur la période actuelle du Racing, après un point pris en 2 matches à domicile.
Lensois.com : Jonathan Clauss, y a-t-il plus de pression aujourd’hui après la dernière contre-performance contre Angers ?
Non, on s’est préparé à ça. Aujourd’hui, tout le monde attend que l’on réalise de grosses performances tous les week-ends mais nous sommes promus et il y aura forcément des coups de mou de temps en temps. Je ne pense pas qu’il faut s’alarmer sur une contre-performance. On sait que ce sont des petits signaux d’alerte et il faudra redoubler de vigilance sur certaines choses, revenir aux fondamentaux qui n’ont pas permis de performer, mais il n’y a pas d’inquiétude.
Quels sont les problèmes identifiés ?
Je pense que ce sont quelques petites fautes de concentration que nous avions sans doute déjà au départ mais que nous avions pu gommer par autre chose. On avait réussi à les couvrir parce qu’on marquait plus. Aujourd’hui,  il y a peut-être des choses que l’on paye plus vite qu’avant. Il faut être vigilant, être un peu plus concentré et tout rentrera vite dans l’ordre.
« Les équipes commencent à nous cerner un peu. »
On sent qu’il vous est plus difficile de faire des différences depuis quelques temps…
Je pense que les équipes commencent à nous cerner un peu. On était un peu la surprise du début de saison. On a un style de jeu un peu différent des autres. Ils font assez de vidéo sur nous, à nous de trouver des alternatives et on va faire en sorte d’y parvenir. On travaille surtout beaucoup de déplacements, de combinaisons. C’est ça qui nous permettra de trouver d’autres solutions.
On sait que l’équipe a été très touchée par l’épidémie de Covid-19 et arrêtée pendant un moment, la forme physique est-elle suffisante en ce moment ?
Oui, je n’ai pas l’impression d’être à bout de souffle, mais peut-être qu’en face on a des équipes qui se livrent moins, défendent plus bas. L’intensité du pressing est parfois plus compliquée. Physiquement on est bien, maintenant c’est peut-être tactiquement qu’il va falloir régler 2 ou 3 choses.
Propos recueillis par Christophe Schaad