Récemment condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis pour violences avec arme, l’ancien attaquant du RC Lens Tony Vairelles, qui fait appel de cette décision, continue de clamer son innocence dans l’affaire de la fusillade survenue sur le parking d’une boite de nuit lorraine en 2011. Il a notamment publié le libre Balles au centre où il s’épanche sur son ressenti.

Interrogé par So Foot à propos de cet ouvrage, il revient notamment sur sa carrière de footballeur. L’occasion de revenir sur une drôle d’anecdote à son arrivée au RC Lens : l’inclusion d’une prime en cas de titre de champion de France, alors qu’en 1995, quand il arrive de Nancy, le Racing n’est jamais perçu comme un prétendant au sacre, ce qui arrivera pourtant en 1998. Une prime fixée à 500 000 francs, soit environ 80 000 euros. Une idée venue de son père Guy, alors son agent. Il raconte : « J’aurais pu demander une clause concernant les buts, mais je m’y suis toujours refusé, c’était inconcevable. Ce n’est pas parce que tu marques un but que tu mérites une prime. Le but, il vient d’où ? C’est le fruit d’un travail collectif. Sur le trajet, avec mon père, on voulait montrer qu’on était ambitieux. Je voulais gagner de l’argent, mais seulement si j’avais des résultats. Quand on a demandé, Gervais Martel a souri : « Sans problème. Cette prime-là, c’est cadeau. » Cela ne l’a pas dérangé, ça ne pouvait être que du bonus. »

Resté très attaché au RC Lens, Tony Vairelles a participé le 4 juin dernier au match de bienfaisance gagné  5-1 par les légendes Sang et Or face au Variétés Club de France, ne manquant pas de faire trembler les filets.