Cette saison, le RC Lens brille à Bollaert avec un bilan de 19 points pris sur 24 possibles. Le tout à chaque fois dans une belle ambiance avec une affluence moyenne de 27 242 spectateurs.

Si dans l’Artois, on est habitué à cette ferveur, pour les nouveaux joueurs, cela reste particulièrement bluffant. Même pour un joueur expérimenté comme Yannick Cahuzac qui avait déjà eu l’occasion de venir à Bollaert en tant qu’adversaire. Il en tire pleinement profit :

« Vous ne vous rendez pas compte de la ferveur qu’il y a ici !  A Bastia, il y a beaucoup de ferveur mais pas autant de monde, à Toulouse, c’était complètement différent… Ici, c’est vraiment à part. En étant joueur de ce club, c’est vraiment quelque chose qui me transcende. Cela me permet de me surpasser. C’est un soutien extraordinaire. Ce n’est pas du flan que de dire que le public apporte quelque chose aux joueurs. Cela peut en tétaniser certains, en transcender d’autres, chacun le vit à sa façon mais pour une équipe, un tel soutien est exceptionnel. Quand ça va mal, il y a le revers de la médaille, mais c’est à nous d’assumer pour que le public soit fier de nous et continue de nous pousser. Après Châteauroux (1-0, 7e journée de Ligue 2), je n’avais pas très bien compris son accueil à la fin du match car c’est vrai qu’au niveau du jeu ce n’était pas trop ça mais c’était encore le début de saison, il y avait eu beaucoup de changements. Cependant, le public a le droit d’exprimer son sentiment. Il y a eu des discussions et ça s’est arrangé, à nous d’être performants et de tout donner. »

Propos recueillis par Christophe Schaad