Mardi, à 20h45, le Paris-Saint-Germain tentera de renverser le Real Madrid au Parc des Princes en 8e de finale retour de la Ligue des Champions. En Espagne, les Parisiens se sont inclinés 3-1.

Interrogés par L’Equipe, 3 anciens noms du RC Lens livrent leur regard sur ce très grand rendez-vous. A commencer par Antoine Kombouaré, ancien coach lensois, mais aussi du PSG, dont il a été défenseur. Le kanak se montre optimiste :

« Les Parisiens l’ont vécu l’année dernière : ils sont bien placés pour savoir que c’est le match retour qui décide. Le match aller est frustrant, mais il donne beaucoup d’espoirs, avec la possibilité de se qualifier : 2-0, c’est faisable, pour ne pas dire très faisable. Et je m’appuie sur les résultats du PSG au Parc avec Emery. A l’aller, ils ont été capables de bousculer le Real, de faire peur, de faire mal. »

Ex gardien du RC Lens, Gaëtan Huard se montre plus nuancé, espérant tout de même voir un PSG du même niveau que celui qui avait battu Barcelone 4-0 en quart de finale la saison dernière, avant de s’incliner 6-1 au retour :

« Ça risque d’être compliqué, car l’expérience du Real est incomparable sur les dernières saisons. Si tu prends un but, t’es mort. Or, défensivement, ça ne respire pas tout le temps la sérénité du côté parisien, je trouve. Ils ont pris un but de trop à Madrid. On l’avait fait contre l’AC Milan (ndlr : victoire 3-0 avec Bordeaux après une défaite 2-0 en quart de finale de la Coupe de l’UEFA 1995-1996). Il leur faut refaire la même prestation que face à Barcelone la saison passée. »

Quant à Rolland Courbis, coach lensois en 2000-2001, il s’interroge : « Paris va se qualifier car il est supérieur à celui de la saison dernière. Des garçons comme Di Maria ou Draxler peuvent apporter un plus. Après, il faudra évidemment un très bon match des joueurs qui interrogent, je pense aux 2 latéraux, à Areola, à Thiago Silva et à la sentinelle. Et puis il faudra un Emery très inspiré : quand je vois qu’il lui faut un an et demi pour s’apercevoir que Di Maria est meilleur à droite qu’à gauche, je ne suis pas très rassuré ! »