Après plusieurs ratés de ses coéquipiers la saison dernière, Przemyslaw Frankowski a été désigné tireur numéro un par Franck Haise. Le Polonais, grâce à son sang froid, ne s’est jamais manqué dans l’exercice.

Curieusement, il ne figurait pas dans les 5 premiers tireurs lors de la séance de tirs au but de dimanche à Bollaert face à Monaco en 32e de finale de la Coupe de France (2-2, 5 tab 6). Il a tout de même fini par tirer en 6e, réussissant sa tentative, comme à son habitude.

La raison ? Il semble que chez les Lensois, il n’est pas question de se cacher au moment de prendre des responsabilités et que beaucoup de joueurs voulaient tirer. Florian Sotoca, qui a tiré en 2e (réussi) après Wesley Saïd (manqué), commente : « Wesley veut tirer en premier, moi je dis que je veux tirer aussi. Et puis je n’écoute pas trop, je n’entends pas trop « Frankie » parler. Ça fait partie du jeu, je pense qu’avant les tirs au but, on peut gagner ce match. Les regrets sont surtout là. On leur donne deux buts et ensuite on a une multitude d’occasions qu’on ne met pas. »

but sotoca medina Coupe de France Monaco 070124

« Tout le monde voulait tirer »

Neil El Aynaoui ajoute : « Du premier au dernier tireur, tout le monde voulait tirer ! C’était bon signe, ça veut dire que personne n’a peur. La répartition ensuite, elle s’est faite juste après le match. On voit les mecs qui sont vraiment motivés, et il faut les laisser tirer. »« C’est aux joueurs de gérer la série, qui tirent. Je pense qu’il y avait plus de 5 joueurs qui voulaient tirer », glissait dimanche soir Franck Haise, contraint de suivre la séance fatidique depuis le 8e rang de la Lepagnot comme le veut le règlement après son expulsion.

Propos recueillis par Eloïse De Mester