Défenseur formé au RC Lens, Thomas Delaine n’a pas percé chez les Sang et Or. Après un passage en amateur à Arras, il se retrouve aujourd’hui à jouer la montée en Ligue 1 avec le Paris FC.

C’est en 2015 qu’il a dû se résoudre à quitter le RC Lens. Il revient sur ce qui l’a empêché d’aller plus loin en Artois :

« On m’a souvent reproché ma gentillesse quand j’étais au Racing. Depuis, je ne pense pas avoir changé tant que ça. À Arras, j’étais toujours gentil et, ici, je le suis aussi… Ce qui a le plus évolué, finalement, c’est le regard que l’on porte sur moi. À Lens, j’étais l’enfant, et comme ils me connaissaient depuis mes 13-14 ans, ça n’évoluait pas. C’était compliqué. Mais quand on a confiance en toi, c’est plus simple : les qualités ressortent. »

Au RC Lens, il a connu une période très difficile pour le club. Celle de l’ère Hafiz Mammadov. Un climat délicat dont il se souvient :

« C’est vrai que ce n’était pas l’idéal… Après, quand on vit la chose de l’intérieur, on ne se rend pas toujours compte de ce qu’il se passe. Sous l’ère Mammadov, il s’est passé des trucs… des problèmes d’IBAN, de fête nationale… mais ça, à l’intérieur, on se dit que bon, ça peut arriver. Mais, une fois que tu sors, tu te dis que c’est incroyable que ça ait pu se passer dans un club comme Lens. Là, tu te dis surtout que les supporters ont eu du courage pour supporter tout ça. »

(Source : So Foot)