Arrivé au RC Lens en cours de début de saison en provenance du Sheriff Tiraspol, en Moldavie, Cyrille Bayala doit encore lutter pour devenir un membre régulier du onze de départ. Mais l’ailier se sent de mieux en mieux.
Lensois.com : Cyrille Bayala, vous sortez d’assez bonnes performances depuis le début de l’année. Comment vous jugez-vous ?
Cela commence à venir, je commence à bien m’adapter. Parfois nous sommes en difficulté, mais nous étions sur une bonne série qui a favorisé mes prestations, même si elle s’est interrompue avec 2 défaites à la maison,.
Qu’estimez-vous devoir travailler pour progresser et vous imposer plus facilement dans l’équipe de départ ?
Je dois plus travailler sur mon sang-froid devant le but. Je fais de bonnes choses, puis sur une précipitation ou un mauvais jugement, je fais souvent de mauvais choix. C’est plus ça que je dois travailler : la finition, le dernier geste. Je suis plutôt un passeur, mon objectif est de provoquer, de déstabiliser la défense et de passer la balle si possible. Je dois m’améliorer encore dans ce domaine, en finissant bien les gestes que j’entreprends.
« Côté droit ou gauche, je n’ai pas de préférence »
Depuis votre arrivée au RC Lens, on vous voit évoluer au poste d’ailier droit comme d’ailier gauche où l’on vous voit souvent rentrer pour vous mettre sur votre pied droit. Quelle est votre place préférentielle ?
Je n’ai pas de préférence. Je peux jouer des 2 côtés, ça ne me dérange pas. C’est plus facile de rentrer sur mon pied droit pour frapper mais je n’ai vraiment pas de préférence, peu importe que ce soit à droite ou à gauche, je me sens à l’aise. Dans mes anciens clubs, je jouais plus à droite.
Comment s’est déroulée votre intégration en France ? Le climat actuel ne doit pas vous faciliter la vie…
Concernant le climat froid en ce moment, je suis habitué. Là où j’évoluais auparavant, au Sheriff Tiraspol en Moldavie il faisait extrêmement froid ! Là-bas, c’était pire qu’ici ! Je suis donc habitué et ça va, même si souvent, on a mal aux orteils !
Propos recueillis par Christophe Schaad