Après sa victoire 2-0 samedi à Rennes (13e journée de Ligue 1), le RC Lens aborde la dernière ligne droite de l’année 2020 avec encore 4 matches à jouer avant une trêve courte pause, dont 3 en une semaine. Cela débutera dès samedi avec Montpellier à Bollaert (14e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+). L’entraîneur lensois Franck Haise fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, comment s’est déroulée la semaine jusqu’ici après la belle victoire 2-0 à Rennes et avant la réception de Montpellier ?
Cela s’est bien passé, ça a bien bossé. Dès le lendemain du match, on a pu faire les soins pour les titulaires et une opposition contre le groupe Pro 2 pour que tout le monde puisse continuer à travailler. Avec cette série à venir on a besoin de tout le monde. On a fait de bonnes séances, aujourd’hui encore à l’entraînement, ça a bien envoyé. C’était une bonne semaine de travail mais il le faut car on aura encore un bon adversaire devant nous.
Parvenez-vous à éviter qu’une trop grande euphorie ne s’installe ?
C’est resté très sérieux et concentré. Mardi au retour, pendant l’échauffement, je trouvais qu’il y avait toujours le match de Rennes et la victoire contre un club qui jouait la Ligue des Champions en tête, mais on ne se prend pas pour d’autres. On peut dire qu’on est mesuré mais il faut qu’on le soit. On est content de ce qu’on a fait mais je sais aussi qu’on peut faire toujours mieux et qu’on aura des moments plus compliqués que ce soit dans les performances ou dans les résultats. On reste humbles, c’est une valeur essentielle ici.
« L’intensité des séances ne baissent pas »
Votre équipe va jouer ses 4 derniers matches de l’année dont 3 en une semaine. Comment sentez-vous vos joueurs physiquement en cette fin de première partie de saison ?
J’ai le sentiment qu’ils sont plutôt bien. A posteriori, je pense qu’on a eu quelques joueurs qui ont eu un contrecoup après la Covid-19, même si ça ne se voyait pas forcément sur les entames de match. Peut-être que certains ont mis un peu plus de temps que d’autres. Mais aujourd’hui, je les trouve plutôt bien. On a presque tout le monde sur le pont et l’intensité des séances ne baisse pas comme le montre ce qu’on obtient avec les GPS.
Vous avez réalisé un bon match à Rennes en trouvant un équilibre souvent recherché. Est-ce plus facile de l’obtenir à l’extérieur qu’à domicile où vous pouvez avoir plus d’intentions dans le jeu ?
A partir du moment où on s’ouvre plus, les équilibres sont plus incertains mais c’est le défi que l’on a : allier les 2. Il faut être en mesure de déséquilibrer des adversaires qui peuvent être plus regroupés à Bollaert, comme Angers (1-3). Il faut pouvoir se déséquilibrer pour les déséquilibrer mais en même temps garder des sécurités et anticiper. C’est le défi que l’on doit avoir et c’est un point sur lequel on doit encore progresser.
Propos recueillis par Christophe Schaad