Le RC Lens se relève d’une grosse épidémie de Covid-19 qui a frappé son effectif. Une période difficile après laquelle le groupe espère bien rebondir, comme l’explique le gardien Jean-Louis Leca.
Lensois.com : Jean-Louis Leca, comment avez-vous vécu cette épidémie de Covid-19 au sein du groupe ?
On savait qu’on pouvait être touché. Mais entre savoir et l’être, il y a une différence. Quand on te dit que tu as la Covid-19, ça fait quelque chose, même si on a cette chance de ne pas avoir été très malade. On savait qu’on pouvait être touché, mais pas à ce point là.
Vous n’avez joué qu’un match sur les 5 dernières semaines, appréhendez-vous la reprise ?
Ça va être une découverte. J’espère qu’on repartira sur les bases sur lesquelles nous avions démarré. Quand on a été autant touché, c’est difficile de savoir comment on va repartir. Je n’ai aucun doute sur l’état d’esprit du groupe, ce qu’on veut mettre en place, l’envie qu’on a de continuer. La grande difficulté, c’est de savoir si cette longue coupure ne nous aura pas handicapés, si physiquement, on arrivera tous à tenir le coup. On a est dans l’incertitude. La réponse, on l’aura dimanche à 17h, pour savoir si on est toujours sur cette même dynamique. Mais sur la dynamique mentale, je n’ai aucun doute.
« On prend soin les uns des autres »
Comment s’est passée la reprise des entraînements avec un peu plus de monde sur le terrain ?
Nous avons été très contents de nous retrouver. Il y a eu des séances plus ou moins aménagées. Certains ont eu de la fièvre, des courbatures, tout le monde n’est pas dans le même état de forme et on sait que si on repart fort, ça peut « péter » des joueurs. Ce n’est pas le but mais on a confiance en notre staff qui a été durement touché aussi. On savait qu’on allait redémarrer doucement. Sur le début de semaine, cela a parfois été = difficile, on est un peu essoufflé au départ, après les sensations reviennent. Cela revient tout doucement et on ne va pas se plaindre tout le temps.
Cette épreuve peut-elle avoir encore renforcé la solidarité au sein du groupe ?
Totalement. On est un groupe qui aime être ensemble et on prend soin les uns des autres. On n’a pas envie de voir les copains malades. Je suis persuadé que ces moments ne font que renforcer un groupe. Ça renforce les liens.
Propos recueillis par Christophe Schaad