Jonathan Clauss réalise un rêve qui a pu longtemps sembler inaccessible en rejoignant l’équipe de France. Lui qui a signé son premier contrat professionnel à 24 ans après avoir longtemps erré dans les divisions inférieures se retrouve aujourd’hui au sein du groupe des Bleus, avec ses stars dont certaines championnes du monde en titre.

La découverte des lieux, les premiers contacts avec les grands noms, les discussions sur le RC Lens à table avec l’un d’eux, un certain Raphaël Varane… S’il a d’abord pu montrer le visage d’un joueur logiquement émerveillé à son arrivée à Clairefontaine, il est désormais moins dans l’émotion maintenant que les premiers ont été effectués et se montre plus terre à terre. Pour L’Equipe, il commente :

« À un moment, c’est bon, voilà, je ne suis pas à Disneyland non plus.  L’émotion est un peu passée. J’y suis maintenant, je ne peux plus être spectateur de ce qu’il se passe en pensant : « Whaou, c’est incroyable ! ». Les premières heures, forcément, je me suis dit : « Mince, j’y suis vraiment ». Mais je ne peux pas trop me permettre d’être dans le rêve car sinon je vais passer à côté. Et ça, je ne veux pas. »