La loi Braillard sur le droit à l’image des sportifs doit prochainement permettre aux clubs français d’abaisser leurs charges. Mais elle met du temps à se mettre en place.

Didier Quillot, directeur général de la LFP, sort de ses gonds et réclame les décrets d’application de la loi. Des contrats d’image permettraient aux clubs de verser plus d’argent aux joueurs ou entraîneurs les plus renommés sous forme de redevances avec des cotisations patronales moins élevées. De quoi contribuer à l’améliorer de la compétitivité des clubs français face au reste de l’Europe. Agacé, Didier Quillot commente :

« Je ne comprends pas qu’une loi mette autant de temps que cela. Dans les ministères concernés, on me dit que c’est imminent. On rappelle que la saison commence en France début août. Il faudrait qu’on puisse mettre en œuvre ces dispositions dès la prochaine saison. La loi Braillard a été votée à l’unanimité au Parlement. »

(Source : L’Equipe)