Vendredi, à Niort (2-2, 33e journée de Ligue 2), le RC Lens a concédé une égalisation à 1-1 juste avant la mi-temps pour un penalty sifflé contre Dusan Cvetinovic sur Ande Donah Ndoah. La faute est inexistante.

L’arbitre du match Eric Wattellier a demandé à s’entretenir à l’issue de la rencontre avec l’entraîneur lensois Eric Sikora afin de reconnaitre son erreur, qui s’est par ailleurs accompagnée d’un jaune à l’attention de Dusan Cvetinovic, dont le club réclame l’annulation. Le technicien lensois apprécie la démarche :

« C’est un fait de jeu. L’arbitre a reconnu s’être trompé après le match. Ça arrive. Des fois, cela a pu être litigieux en notre faveur.  A partir du moment où tu arrives à avoir une discussion avec lui et qu’il reconnait l’erreur, même si ça ne passe pas parce qu’il n’y a pas faute, c’est mieux. De toute façon, sur le terrain, je n’avais rien dit. Ça me paraissait léger mais je ne vois pas sur l’action. Quand tu es sur le banc, si ne tu dis rien, on te fait remarquer qu’il faut dire quelque chose et quand tu dis quelque chose, on te dit que tu ne respectes pas l’arbitrage. Mais sur l’action, il y a du monde devant moi. C’était aussi à nous d‘être plus vigilants au départ de l’action mais il faut souligner aussi quand il y a des arbitres comme ça qui t’expliquent et te disent qu’ils se sont trompés. C’est bien d’avoir ces discussions là avec le corps arbitral dans le vestiaire car ce n’est pas toujours possible et il faut féliciter l’arbitre qui a eu le courage de dire qu’il s’est trompé. »

Propos recueillis par Christophe Schaad