Le RC Lens a concédé une défaite 1-0 à domicile face à Orléans ce vendredi (23e journée de Ligue 2) en jouant à 11 contre 10 pendant environ 50 minutes. Ce après une prestation décevante. Les sentiments étaient forcément très divers entre Eric Sikora et son homologue Didier Ollé-Nicolle.

Eric Sikora (entraîneur du RC Lens) :
« Nous avons été très moyens. La victoire d’Orléans n’est pas contestable. Nous ne méritons rien. Nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour l’emporter. Il n’y a rien à dire. Il y a des matches comme ça où tu n’arrives à rien et c’était le cas ce vendredi. Un match arrive mardi à domicile contre Sochaux, il va vite falloir récupérer. Nous n’avons pas su confirmer les bons résultats à Nîmes (0-1, 20e journée de Ligue 2) et Brest (1-1, 22e journée de Ligue 2), c’est dommage, mais quand on se procure aussi peu d’occasions, même à 11 contre 10, on ne peut rien espérer. A 11 contre 10, il faut mettre plus d’envie sur le terrain, de détermination, de folie. En première période, on faisait 12 touches face à une équipe en place. On peut jouer 3 jours comme ça, même à 11 contre 9. Maintenant, il ne s’agit pas de tirer sur l’équipe. Ça arrive de passer à côté de son match. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas été à ce niveau. Il faut rebondir. »

Didier Ollé-Nicolle (entraîneur d’Orléans) :
« Cela fait beaucoup de bien. Il y a des stades qui sont marquants. On sait que le RC Lens est un grand club, avec un grand stade, une équipe prestigieuse. C’est toujours très beau de venir jouer ici. On ne venait pas pour regarder ce qu’il se passait dans les tribunes, lors des Corons, même si c’est magnifique. Le Racing aime jouer en contre, avec des attaquants qui se projettent bien, par contre, c’est plus compliqué pour eux quand il y a un bloc équipe en face qui travaille. Au moment où l’expulsion arrive, le RC Lens avait pris les choses en main collectivement. A 11 contre 11, on avait du mal à ressortir le ballon. Cette expulsion rendait les choses compliquées. Il fallait tenir la baraque jusqu’à la pause pour se repositionner. C’est plus du discours, de l’histoire du foot puisque beaucoup d’équipes accrochent un résultat à 10 contre 11. C’est un exploit. »

Propos recueillis par Christophe Schaad

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