La saison 2019-2020 du RC Lens a été plus brève que d’habitude, mais riche en moments forts. A l’occasion de l’intersaison, Lensois.com revient chaque jour sur un moment clé de cet exercice. Continuons avec le départ de Philippe Montanier, remplacé par Franck Haise.

Après un début d’année difficile et une lourde défaite 4-1 à domicile contre Caen (26e journée de Ligue 2), le RC Lens est tout de même encore 3e à un point du 2e. Mais les dirigeants ont l’impression que quelque chose s’est cassé, que le groupe n’a plus le même ressort pour réagir face aux difficultés après avoir décroché un titre de champion d’automne fin 2019. Ils prennent une décision fin février qui paraissent sur le coup précipitée à beaucoup en décidant de limoger Philippe Montanier, en poste depuis l’été 2018, pour le remplacer par Franck Haise, qui occupait le banc de la réserve. Un choix gagnant et finalement déterminant puisque les 2 victoires en 2 matches obtenus par Franck Haise, par le biais sans doute du fameux petit choc psychologique mais aussi grâce à ses choix et notamment un réajustement tactique (passage d’un 3-4-3 à un 3-5-2), ont permis au Racing de récupérer la 2e place juste avant la fin anticipée du championnat en raison de la crise sanitaire.  A l’époque, le directeur général du RC Lens Arnaud Pouille expliquait ce choix par ces mots : « Un certain nombre de problèmes ont été identifiés. La première raison, c’est que notre dynamique du début de saison était cassée, elle avait un peu volé en éclat sur les 3 derniers matches. On était sur une tendance de faibles performances depuis début janvier. Il y a eu 3 contre-performances de suite contre Grenoble, Châteauroux et Caen, avec une claque reçue à Bollaert, la plus grosse déconvenue à Bollaert depuis la reprise du club par Joseph Oughourlian. Une autre raison identifiée, c’est que l’énergie qui avait permis de réussir des performances et de retourner certains matches semblait avoir disparu. Comme toutes décisions, il y a des faits générateurs. Dans la configuration actuelle de la saison, nous avons 47 points en 26 matches et l’an dernier 45. Des gens vont dire que nous sommes 3es à un point du 2e, mais nous ne sommes pas non plus sur un régime de sur-performances par rapport à l’an dernier. Opter pour la solution interne avait l’avantage de nous permettre de rester dans une connaissance plus approfondies des joueurs et du club. Mais cette option n’est viable que si vous en avez une que vous jugez crédible et digne de confiance et nous avons pris la décision de confier le groupe professionnel à Franck Haise jusqu’à la fin de la saison. Depuis 2 ans et demi, Franck est au club et a développé la confiance qu’on lui porte aujourd’hui à travers la gestion des groupes que nous lui avons confiés en termes de performances collectives et individuelles.»

Les moments clés de la saison du RC Lens :
Une reprise particulière
L’affaire Jean-Kévin Duverne
Retour différé pour Madri et Radovanovic
Des maillots qui marquent les esprits
Le Racing au coeur d’un documentaire
Oughourlian fixe la montée pour seul objectif
Jader Valencia, le premier pont avec Millonarios
Un départ du bon pied
Le problème Yannick Gomis
Un mercato plus agité que prévu en août
Moukandjo, ça n’a pas marché comme espéré
Châteauroux et la fronde des supporters
La tuile pour Steven Fortes
La maîtrise des chocs
Le destin s’acharne sur Mouaad Madri
Le Racing perd son Druide, son guide
Un VAFC-RC Lens sous tension
Déjà la fin des coupes nationales
Un titre automnal et un bilan prometteurs
Corentin Jean, la recrue hivernale du Racing
Une longue trêve hivernale pour le Racing
Une fête qui tourne mal en Gambardella
L’augmentation de la jauge en Marek
Un début d’année 2020 très compliqué